Ah Vannes… Ses remparts, son (fichu) marché, ses jardins, ses (bourgeois) vannetais et donc, son salon du livre…
Et çà se passait juste là, sous les remparts.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y avait du bouquin au kilomètre. Cela dit, pas sûre que la qualité primait sur la quantité…
M’enfin çà n’engage que moi.
Sans Amélie Nothomb et Glen Cook, de toute façon, çà ne vaut même pas la peine de se déplacer.
Pas d’Amélie donc…
Pas de Toubi…euh, de Glen non plus…
Blague à part, il était très bien ce salon du livre. La preuve, j’ai acheté trois bouquins, un sur la base de Keroman (moi, j’appelle çà de la conscience professionnelle), un autre sur les urnes cinéraires du Morbihan et l’autre sur les stèles de l’Age du Fer dans le pays de Lorient.
Cà se voit tant que çà que je fais de l’archéo ?
En même temps, je n’allais pas acheter un Mireille Calmel ou un Régine Desforges, hein, sans blague ?
Cela dit, en leur prenant à chacune un bouquin, j’aurais eu droit à des dédicaces.
La Dame au salon du livre, c’est un peu comme pendant les soldes, dont je n’ai visiblement pas bien saisi le principe : je ressors toujours avec des trucs que je paie plein pot.
M’en fous, je l’ai déjà celle là…
Mis à part des livres intéressants dont on n’invite pas les auteurs, il y avait de la star ce week end à Vannes.
Attention, pas de la star pour inauguration de superette. Nan, plutôt du genre monument national, style chômeur depuis peu « Madame, Monsieur … ».
« …Bonsoir. »
Yep, PPDA himself, en chair et en implants capillaires, venu dédicacer sa pléthorique production littéraire et nous éclairer sur son processus créatif perso.
C’est après avoir assisté béate à une conférence de Didier Decoin sur Alexandre Dumas (j’ai appris plein de trucs.
En même temps, la seule chose que je sais de Dumas c’est qu’il a écrit le « Comte de Montecristo » et que son fils a écrit des livres qui ne sont pas ceux de son père mais qu’on s’y croirait rapport au prénom), que je me suis retrouvée coincée par PPD dont l’intervention aurait frisé le néant absolu s’il n’avait pas revendiqué en fin de séance son indépendance totale vis-à-vis des différents gouvernements de la Vème.
Ahah, tu m’as fait bien rire, Patrick…
C’est comme çà que je le préfère…
Autre star du firmament littéraire et télévisuel, j’ai nommé Isabelle Alonso, la seule femme au monde qui vous donne l’impression qu’elle vous regarde avec ses dents.
Mais comme un bonheur n’arrive jamais seul, je peux aussi vous citer Yann Quefellec, Pierre Schoendoerffer (on devrait rendre à l’Allemagne l’Alsace et la Lorraine. Leur dialecte est vraiment trop compliqué), Jean Amadou (sans Mariam, mais comme c’était presque le dimanche, elle était peut être de mariage), Jean Failler (çà c’est de la star. Quoi ? Comment ? Vous ne connaissez pas l’auteur de « Mary Lester » ? ).
Mais ce n’est pas tout.
Isabelle Autissier avait de jolies boucles d’oreilles et Marie Tabarly, c’est juste son père en noir.
Accrochez vous au pinceau, je retire l’échelle, il y avait même Nicoletta. Voui.
Show Biz toujours, j’ai vu Richard Bohringer signer son livre en faisant des moulinettes de bras (exercice périlleux, surtout pour le type à côté qui a faillit repartir avec un œil en moins). Perso, il me fait un peu peur…
Ne vous fiez pas à ce calme apparent…
Au rayon des grands de ce monde, j’ai nommé l’inénarrable Jean-Louis Debré.
Pauvre pauvre Jean-Louis… Pas facile d’être le seul représentant de la classe politique.
Toutes les questions sur le pouvoir d’achat, c’était pour sa pomme. Résultat, entre deux agités du bocal, Jean-Louis envoyait des textos à Jacques.
Un moment, il avait l’air tellement seul entre ses bouquins qu’une dame a demandé à son caniche de lui faire un bisou… (si, je vous jure).
Et Jean-Louis, il aime bien les chiens.
Et pourtant, question ennui, Jean-Louis avait de l’entrainement à l’Assemblée Nationale…
Bon, cela dit, toutes ces têtes d’affiches n’étaient rien face à la vraie star de la journée. Celui que tout le monde attendait et après qui j’aurai couru toute la matinée :
Jacques Pradel.
Un moment, ne le voyant pas venir, j’ai même cru qu’on l’avait perdu… De vue… (oui elle est facile. C’est mon blog, je fais ce que je veux).
Vous croyez que je me moque de Jacques Pradel ?
Que nenni, je l’adore. Je n’ai jamais vu ses émissions du temps de TF1 mais je suis une assidue de son programme du matin sur Europe 1.
Je le trouve excellent intervieweur, et toujours hétéroclite dans ses sujets.
Voilà, vous pouvez me lapider avec des figues maintenant.
Pradel donc, j’ai fini par le retrouver, pour le reperdre (il s’est barré au moment où j’arrivais au stand), pour le reretrouver en pleine pause clope.
N’écoutant que mon courage et les ordres de Typhenn (jamais à court d’idées pour me faire faire les pires trucs, genre aller manger à la Grande Motte), j’ai donc chopé mon idole au tournant.
Et vous n’allez jamais deviner pour quoi faire…
Lui faire dédicacer son livre ? Nan.
Lui faire dédicacer le livre d’un autre ? Non plus.
Lui offrir une bière ? J’aime pas la bière.
Lui dire combien j’adooooore son émission ? C’était un peu l’idée, genre en préambule pour faire bien tout çà, mais je n’y ai même pas pensé…
Non. Alors que j’aurais pu repartir avec une gribouille de Jacques Pradel sur mon T-Shirt, ou un stage à Europe 1, qu’est ce que j’ai fait ?
Je l’ai invité dans mon musée.
Voui m’sieurs dames. Au musée mystère où vous serez tous priés de passer cet été (demandez La Dame, les autres ne comprendront rien, donc ils se douteront que çà vient de moi).
Seras-tu retrouver le musée mystère ? Une place dans mon groupe de visite guidée comme lot gagnant.
Tout çà parce que je l’avais entendu dire sur Europe qu’il comptait aller à la cité Tabarly et que j’officie sur le même site. Cà aurait été rudement dommage de le priver d’un simulateur de sauvetage pour sous-mariniers, pas vrai ?
Même qu’il a eu droit à des images du musée, rapport au livre sur Keroman acheté en matinée fort opportunément, mais totalement par hasard (comme quoi, ce hasard, il fait drôlement bien les choses…).
Günther vous accueillera dans les profondeurs. On sait recevoir, dans la Kriegsmarine.
Promis, si je croise Jacques Pradel cet été, je vous fait un billet… (Je n’y crois pas trop, mais bon… Sait-on jamais…)
Tout çà pour dire que c’est un type sympa, qui aurait pu m’envoyer bouler, ou ne pas manifester d’intérêt pour ce que je lui bavais.
Et bien non, il a fait genre : « Ah, oh ?!? (Elle me veut quoi cette folle) Ah oui, la photo ! Bien, très bien, très intéressant ! Ah bah j’irai peut être faire un tour, en effet ! ».
J’en étais sûre qu’il était gentil… La preuve sur ce lien.
Sinon, j’avais un super reportage photo de prévu sauf que les clichés ont été réalisé avec mon téléphone portable, que je n’ai plus le cd d’installation permettant à mon pc de reconnaître mon téléphone, que çà va me couter un bras d’envoyer par MMS les photos sur mon ordi…
Bref, vous ne savez pas ce que vous rater : Régine Desforges sans bicyclette, Jean-Louis, Jacques Pradel, le râtelier d’Isabelle Alonso, les cheveux de Patrick, Nicoletta…
Cà vous épate, hein ?
PS : non, ne me remerciez pas…
« La cité Tabarly » ? T’y sévis jusqu’à quand ? Que je m’organise pour venir te voir…
Sinon, moi aussi j’adore Jacques Pradel et j’écoute à chaque fois que je le peux son émission sur Europe 1, trop courte à mon goût !
Je me sens moins seule d’un coup. En général, quand je dis que j’écoute Pradel, on me répond « HAaaaaaaaaaaaan, l’autre !!! ».
Alors rectificatif, je n’officie pas, mais alors là pas du tout à la « Cité Tabarly ». Moi je fais un boulot sérieux, monsieur, je fais pas dans la plaisance moi, je fais dans le sous-marin allemand, dans le U-Boot de combat ! En fait, je bosse sur le même site, mais pas dans la « Cité de la Voile ». Et mon musée n’est pas compliqué à trouver, c’est le seul sur le site… (à part la cité Tabarly donc)… ET EN PLUS ON EST VACHEMENT MOINS CHERS !!!!
Ah, oué, la base de sous-marins ! J’ai vu ça sur le site. En effet, ça n’a pas grand chose à voir…
Et j’espère que vous êtes moins chers ! Pasqu’a côté, ils se mouchent pas du pied ! (je ne sais pas si cette expression est très usité par chez toi…)
N’empêche que tu n’as pas répondu à ma question…
En effet, chez nous on se mouche du coude 🙂
J’y sévis tout l’été, mais pas tous les jours. On me trouve cachée dans un simulateur.
Un simulateur de U-Boot ?
Faut pas être claustro !
Non, un simulateur d’évacuation. Alors si avec çà t’arrive pas à trouver le musée, je sais plus quoi faire (c’est le seul en Europe…)
Tu veux sérieusement ramener Pradel au musée !!!!
petite sauvage, j’en connais un qui t’offrira le resto à Larmor….
WTF ???
Serait-ce possible ? Est ce bien une Arwen blonde vénitienne qui me parle ??? ^^
L’a intérêt de venir le Pradel. Tout le musée l’attend de pied ferme !