Faith.

Avec un titre pareil, mes craintes exprimées dans la critique de l’épisode précédent avaient toutes les chances d’être confirmées. Bingo.

Le plus intéressant se passe ici à bord d’un basestar, et cela tombe plutôt bien, étant donné que j’avais un peu perdu les cylons de vue depuis le temps.
Anders qui tentait de tâter les circuits imprimés du vaisseau dans un mouvement irrépressible, c’était plutôt bien vu de la part du type qui chante à tout bout de champs « Je n’ai pas changéééé ! ».
De même que la rancune de la Six tuée sur New Caprica redonnait de la substance non seulement aux cylons, mais à l’épisode tout entier.

Parce que l’épisode, il n’était pas folichon.

Laura c’est fait une copine en salle de chimio. La copine est plus mal en point qu’elle, alors çà lui remonte le moral, jusqu’au moment où elle se rend compte que la fille, elle écoute du Gaius Baltar en boucle.
Parce que Gaius parle du sens de la vie, et de la mort, et que cela fait écho à des visions de grandes rivières et de ferry boat, avec toute sa petite famille sur l’autre rive.
C’est chiant de mourir à la télévision, surtout lorsque les scénaristes qui sont chargés de votre agonie enfilent les lieux communs comme les perles.
Ce n’est jamais facile de traiter de la maladie à l’écran, mais le cancer de Laura, là c’est tellement mauvais, que je ne trouve plus de circonstances atténuantes.
Cette saison, Roslin n’a guère d’intérêt.
Agonisante, elle l’a déjà été, pourtant elle semble découvrir ce qu’implique un tel état. A croire que re mourir, c’est une bonne chose, on apprécie mieux la deuxième fois.
Ensuite, politiquement parlant, pas besoin de nous forcer pour nous faire réaliser qu’elle n’est qu’une dictatrice, normalement, si le spectateur n’est pas trop endormi, il a du le comprendre tout seul.

D’autant que pendant que Roslin souffre, Felix Gaeta aussi. Après s’être fait shooter par Anders dans un vaisseau où il n’y a même pas un peu de solution hydro-alcoolique qui traine quelque part, il est persuadé qu’il va perdre sa jambe. Helo aimerait bien rafistoler le Felix, mais Starbuck est partie avec Leoben le menteur/tricheur/bonimenteur/voleur et toute une petite équipe sur le basestar qui a survécu à l’attaque de numéro 1.
Je trouve que c’est une idée idiote, mais visiblement, les scénaristes ont prévu que çà fasse avancer l’histoire parce que s’il fallait compter sur Starbuck, on ne serait pas sortis du sable.
Tout çà pour aller, encore une fois, causer avec une hybride.

Ah, la grande saga du jacuzzi, running gag depuis la saison 3 consistant à envoyer quelqu’un dialoguer avec une pythie immergée dans de la gelée. Tout un concept, sympa la première fois, inquiétant la seconde, ici vaguement redondant.
Tout çà pour apprendre en plus des choses super intéressantes du style « D’Anna sait qui sont les Final Five ! Mais pourquoi on n’y a pas pensé avant ? », et le toujours plaisant « Starbuck, tu es un plaie, on va tous mourir à cause de toi ! ».
Dernière prophétie qui n’étonnera évidemment personne.

Je commence à avoir un mauvais pressentiment. Dieu est partout et il ne s’installe pas avec douceur dans le paysage, les cylons sont traités par-dessus la jambe, Roslin et Adama n’ont plus aucun intérêt, Lee est plus fade que jamais, Starbuck est Starbuck en pire, les personnages secondaires sont plats, sauf Helo mais je sens que çà ne va pas durer…

Cà part mal. Très mal…

Une chose intéressante, l’hybride a fait allusion à un chef mourant et un opéra. Hinhin…

Je vous refais un « pendant ce temps », ou tout le monde a compris qu’on se traine toujours le bébé comme un boulet ?

Un commentaire Ajoutez les votres
  1. Non merci, pas la peine de nous refaire un « pendant ce temps », je crois qu’on a tous compris que tu n’aimais pas les chiards.

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