The ties that bind.

Previously on Battlestar Galactica…

Starbuck était pénible, alors Bill décidait de l’envoyer dans l’espace faire un petit tour, Lee faisait un triple pot de départ, frère Cavill réparait des raiders avec une perceuse, et Baltar affichait une seconde cylonne à son tableau de chasse…

Souvenir pénible de la saison 3, l’épisode centré sur Cally et le chief m’en très vite revenue à la figure lorsque j’ai réalisé, au bout d’environ dix minutes (je suis un peu lente, mais il était tard) que « non, oh mon Dieu ! » l’épisode maudit était revenu.

Pourtant, pas de quoi crier au loup, c’était nettement moins mauvais que la dernière fois.
Cally, qui a fait un effort notable sur sa coiffure, est l’héroïne de ces quarante minutes. Dommage qu’elle ait investi dans une coupe ceci dit, pour ce que le scénario avait prévu de faire d’elle.
Ceci dit, je n’ai pas vraiment eu d’empathie pour Cally, il faut dire que je n’en avais jamais eu. Bon, sa révélation à Cottle était assez émouvante, et révélait beaucoup de sa tristesse et de la vacuité de son existence. Ainsi Cally était vide et creuse non pas seulement parce que son personnage n’avait aucun intérêt pour les scénaristes, mais également parce qu’elle était ainsi, dans le fond. Une fille paumée, malheureuse, mais sincèrement attachée au chief.

Pendant un moment, j’ai cru qu’elle allait faire passer le bébé aussi par l’air lock. S’eut été logique, était donné qu’il est hybride, mais le petit twist final était assez habile, et dévoile Tori sous un jour drôlement sombre. Pas une once de compréhension ou de compassion chez elle, tout n’est que calcul. Il faut dire qu’elle expérimente des tas de trucs nouveaux en ce moment, peut être le meurtre en fait-il partie.
Quoi qu’il en soit, elle réussit à tuer Cally, tout en sauvant le bébé. Bien joué Tori, je crois que la série ne se portera pas plus mal sans madame Tyrol et ses désastres capillaires.

Pendant ce temps, il se passe aussi des choses intéressantes sur les autres vaisseaux, genre sur Colonial One, où Roslin commence à évaluer le petit Adama, tandis que Zarek, qui repointe le bout de son nez après avoir disparu une saison entière, réalise la somme d’emmerdements en perspective apportée par ce petit idéaliste.
Il veut quoi au juste, Lee ? Devenir le prochain président ? Sachant que Roslin n’en a plus pour très longtemps (19 épisodes, peut être moins, si on atteint la Terre avant la fin) il faut qu’il se mette dans les starting blocks, et vite.
Du coup, elle aura une drôle de tête la flotte coloniale, avec deux Adama pour la diriger et détenant les deux pouvoirs.

Ceci dit, j’aime cette direction que prend la série.
Même si Zarek fait mine de nous révéler les tendances dictatrices de Roslin, au cas où on ne les aurait pas vues, je rejoins assez Lee dans sa conception romaine du terme dictateur. C’est la crise, on va tous mourir, il faut un capitaine à ce bateau ivre, et si possible un type capable, avec de la poigne. Mis à par le fait qu’elle ne soit pas à proprement parler un type, Roslin a toutes les qualités requises pour être la dictatrice du monde.
Elle n’a pas un mauvais fond, elle est juste paranoïaque, injuste et bornée. Mais sinon, çà va.

Pendant que Lee joue avec son maroquin tout neuf, Starbuck se promène dans un vaisseau pourri. Elle y emploie bien son temps remarquez, elle fait des rosaces au compas, et quand elle en a marre, elle se prendre pour Michel Ange à repeindre le plafond de sa couchette.
On a la chapelle Sixtine que l’on mérite, Kara.
Avec elle, une équipe issue de Galactica est censée retrouvée la Terre. On y trouve Helo, ce qui est une bonne chose. Il aime Kara, envers et contre tout, sait la canaliser et la comprendre, sans toutefois se faire manipuler. Helo est l’homme de la situation et puis depuis le retour de Tigh au CIC, il ne sert plus à grand-chose sur la passerelle.
Ensuite, Sharon, pas mal non plus, Adama lui fait confiance, elle est bonne pilote, et sa nature de cylon peut toujours être utile.
Qui garde Hera pendant ce temps, mystère…

Vient ensuite Anders, sans doute parce qu’il est toujours marié à Kara. Je sais, c’est incroyable, mais c’est vrai.
Sinon, je ne vois pas trop à quoi il sert, sauf soulager Starbuck là où çà la démange. A se demander s’il ne lui a jamais servi à autre chose…

Là où je hausse mes deux sourcils en même temps, c’est sur la présence de Gaeta à bord. Ce n’est pas comme ci un mec de sa valeur n’était pas primordial dans la flotte coloniale compte tenu du nombre de fois où il a sauvé les précieuses miches d’environ 40 000 personnes, parce qu’il est le seul à connaître la racine carrée de quarante douze et qu’il peut résoudre des équations à dix sept inconnues avec un boulier.

Ceci dit, ces gens cherchent la Terre. C’est important. Mais ce n’est pas comme si un vieux dans un jacuzzi avait dit que Kara Thrace conduirait l’humanité à sa perte.

Mais je dis çà, je ne dis rien…

Pendant ce temps, le chief n’a toujours pas réalisé que son bébé était un hybride. Les scénaristes non plus.

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