Je vous préviens, je suis toute upside down après ce neuvième épisode que même pas tu y crois tellement il était bon.
Du coup, je ne risque ni critique constructive, ni point de vue nuancé. J’ai tout gobé comme une grenouille sur un nénuphar en plein été, qui enchaine les moucherons jusqu’à ce que son frêle radeau coule.
Et là je me relis et je me dis qu’il devait vraiment être grandiose cet épisode pour que je me laisse aller à une métaphore aussi moche.
Alors au programme, déjà, un geekasme. L’explosion du hub, son attaque, les regards de Huit et D’Anna contempla leur immortalité partir en miette c’était juste fabuleusement beau et cela faisait écho aux temps où BSG rivalisait avec le cinéma en terme de space opera.
Ainsi les Cylons peuvent désormais jouer un pied d’égalité avec les humains, et découvrent ainsi que le règne de la terreur a pris fin. Naïfs, ils pensaient que cela leur ouvrirait grand les portes de la confiance interaciale, mais c’était sans compter sur cette crevure de Laura qui lui aura montré le visage de la trahison.
Que dire de Laura justement. Nettement plus convaincante dans l’épisode précédent que sur tout le début de la série, j’ai eu le sentiment de la retrouver ici enfin. Bon, je vais pinailler un peu parce que le coup des visions me semble de plus en plus résulter du principe « how convenient » de la facilité scénaristique. Vision opportune ou pas, je me suis tout de même demandée un quart de seconde si la vieille prêtresse n’était pas le Final One.
Son chemin vers la rédemption n’était finalement pas si mal amené que cela et se buvait même comme du petit lait.
Et puis c’est dire si j’ai adoré ce fichu épisode 9, je crois que j’ai même pleuré à la fin, juste parce que c’était merveilleux de simplicité et que j’aurais aimé que dans le huitième épisode, on ait fait preuve d’autant d’épure.
Je présage, enfin j’espère que çà ne passera pas à la trappe, que Helo, notre chevalier des temps modernes, ne va pas s’en tirer aussi facilement avec les conséquences de ce qu’il a fait.
Dans la saison précédente, il avait saboté le piratage par le virus de la balise tout çà parce qu’il ne trouvait pas moral d’anéantir les Cylons. Ici, il prive une race entière de l’immortalité.
Pas très à l’aise le Karl, même si la Huit lui aura montré les inconvénients du procédé de téléchargement (le P2P c’est le mal, on l’a toujours dit). Comment va-t-il gérer la situation ? Mystère…
Désormais, les Cylons sont mortels, Bill et Laura ont abattu leurs cartes, Helo court droit au cas de conscience, Baltar a tout avoué, et D’Anna est revenue.
La suite… LA SUIIIIIIIIIIIIIIIIIITEEEEUHHHHH !!!!