The Oath.

Vous pensiez que Thulsadum était le méchant ultime ? Pour vous Darth Vador et l’empereur Palpatine sont de dangereux criminels ? Dans vos rêves les plus noirs, la vision de Saddam Hussein vous plonge dans les pires tourments ?

Ces bad boys d’opérette ne sont rien devant Darth Gaeta. L’homme qui chante à sa jambe perdue et dont je n’ai pas toujours pas vu l’intégralité des webisodes qui lui sont consacrés.

Dans ce treizième épisode particulièrement rythmé et tellement prenant qu’à la fin on se dit « quoi, déjà ? », Felix is a bad, bad boy. Bad ass même, si j’osais dire une chose pareille de Gaeta.

A bord du Galactica, rien ne va plus. La déprime ronge l’équipage aussi sûrement que la nouvelle alliance avec les Cylons renégats est davantage perçue comme une trahison que comme l’évolution inéluctable de la guerre.
On ne peut pas en vouloir aux gens, ils sont sous informés. On passe trois saisons à « frak » des toasters et brutalement, parce qu’un équipage complet de Numéros Six débarque formes lassives au vent, on signe un joli traité de paix et on fait comme si rien ne s’était passé.

Trop dur à avaler pour une majorité que l’on comprend d’autant mieux lorsque Laura Roslin, désormais présidente quand çà lui chante, fait enfin le discours que l’on attendait depuis quoi… trois épisodes ?
Lee le dit bien : les cylons font la paix aujourd’hui et coopèrent avec les humains. Mais comment oublier qu’ils sont responsables du génocide qui a réduit les Douze Colonies à 40 000 âmes et quelques vaisseaux foireux ?

La situation est plus désespérée que jamais et il ne fallait pas être grand clerc pour deviner que l’oligarchie adamienne ne s’en tirerait pas à si bon compte.

C’est précisément là qu’intervient Darth Gaeta et son sidekick, Evil Tommy, qui s’engouffrent dans la brèche ouverte par Adama lui-même, la faute à son mépris ouvert pour le Quorum et à une grossière erreur d’appréciation concernant la flotte qui contrairement à ses hommes, ne lui obéit pas au doigt et à l’œil.
Il est extrêmement facile pour Darth Gaeta de retourner l’équipage et les Marines. Facile pour toutes les raisons évoquées plus haut. Facile aussi parce que suivre l’un ou l’autre camp revient à se ranger sous la bannière de gens qui ne sont pas plus intègres les uns que les autres.

Jamais la flotte n’aura été aussi divisée, au bord de l’implosion qu’en ce moment précis.
Or pour les protagonistes, la révolution est un virage délicat à négocier. Gaeta qui doit prendre la décision d’en finir avec l’amiral, ou Adama qui se refuse à tirer sur ses Marines…
Il fait bon parfois être dans la tête de Starbuck (si, si, je vous jure).

Pour Kara, la situation est limpide : les méchants ont mis Adama à la porte du CIC = pas bien ; les méchants pointent des armes sur son Lee adoré = elle les bute tous.

J’ai retrouvé ma Starbuck dans cet épisode : un rien tête brûlée, pleine de loyauté, une vision du monde en mode binaire, bourrin… La Kara que l’on aime, même si la couleur platine ne lui va décidément pas du tout.

Et pendant que Bill et Saul donnent un barout d’honneur dans un airlock, je me demande bien ce que les Cylons pensent de ce bazar. Parce qu’au cas où personne ne l’aurait remarqué, çà va se finir en combat spatial entre le Galactica et le basestar, cette affaire.
Cà tombe bien, j’adore les combats spatiaux.

Court-on vers une scission de la flotte humaine comme de la flotte cylon ? Laura et Bill vont-ils fonder leur propre dictature république à l’ombre de l’hybride ? Les salauds qui ont mis mes Agathon adorés en prison vont-ils payer pour ce crime odieux ?

Je le saurai en regardant le prochain épisode. Du genre, maintenant…

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