Mon année 2009.

Tu aimes les fins d’années ? Tu aimes les classements ? Les élections de miss peut-être ? Alors ce billet est pour toi.
Sans plus de chichi, voici mon année dans le monde fabuleux de la télévision, du cinéma et puis du reste aussi, parce qu’il ne faut pas jeter, sinon tu meurs mangé par un acteur d’HBO, comme dans « La Route ».


Mon groupe de rock chrétien de l’année…

Le jeu de l’année 2009.

Je sais que ce que les gens aiment le plus sur ce blog, c’est mon objectivité. Un devoir de justice que j’ai tellement chevillé au corps que je vais me permettre de vous parler de mon jeu de l’année alors que je n’en ai vraiment tripoté que deux en 2009.

Evidemment, celui qui me tient éveillée parfois très tard dans la nuit, qui me fait crier le nom de « Gégé ! » parfois plusieurs fois dans la même soirée et qui me fait dire des choses comme « need phat tank et go EDC FFS ! », est et restera encore longtemps World of Warcraft.
Même si depuis la rentrée, j’ai carrément réduit le rythme pour cause de fatigue et de manque de temps, le titre phare de Blizzard reste incontestablement le jeu de mon cœur. J’embrasse les copains, d’ailleurs.


Phat HF, FFS

Sinon, au rayon des nouveautés, les vraies cette fois, « Dragon Age : Origins » est à la hauteur de mes espérances, même si entre lui et moi, c’est un peu l’amour vache.
Je vis depuis de longues semaines une expérience déroutante consistant à essayer de le terminer sans en avoir le temps, tout en jouant sur un PC à peine capable de le supporter.
Résultat, je reste bloquée comme une noob à divers endroits du jeu, je m’énerve, je reviens trois jours plus tard pour passer l’obstacle « finger in ze nose », je râle parce que les cinématique lagguent à cause de ma mauvaise configuration, je dois supporter une image crassou parce que je joue avec tous les réglages au plus bas sinon je serais encore en train d’essayer de sortir du didacticiel, bref, je vis cette expérience frustrante de la fille qui a vu en simulation ce que « Avatar » rend en Imax mais qui est condamnée à le voir en 3D classique (je sais, en 2D c’est encore pire, mais il y a un dieu pour les geekettes et je le prie pour qu’il installe des projo 3D à Auxerre, Graal…).


Voilà, c’est facile à vendre un jeu-vidéo…

Malgré cette cruelle déconvenue, et bien pour faire simple, ce jeu je l’aime déjà d’amour et promis, quand j’en aurais fini de cette aventure cornellienne avec d’authentiques morceaux de « Trône de Fer » dedans, je vous en fais un billet. En attendant je vous laisse, j’ai une couronne à refiler à un bâtard…

La série de l’année.

Elle aurait pu être « True Blood », mais les t-shirts d’Alexander Skaarsgard n’y pourront rien changer.
Car oui, cette année, j’ai établi un critère de sélection très strict pour élire la série de mon année. Le mot de code étant « marcel ».
Les marcels des vampires de Louisiane ayant été écartés au premier tour de table pour cause de scénario trop inégal, il me restait ma jolie révélation de cette rentrée, « The Vampire Diairies », mais personne n’y porte ce genre de vêtement et puis il faut bien le dire, malgré ses qualités, elle reste une série pour emo.


Why don’t you sparkle ?
Because I live in the real world, where vampires burn to the sun.
Ah.

Non, la palme s’est portée cette année sur un autre type de débardeur, un genre bicolore négligemment posé sur les épaules d’une nageuse de l’Allemagne de l’Est.
Car j’ai beau avoir brûlé mes DvD et dispersé leurs cendres sur l’Atlantique en hurlant face au vent les pires malédictions à l’encontre de Ron D. Moore, c’est « Battlestar Galactica » la série de l’année.


Wolowitz : ultime.

Parce que les deux premières saisons étaient brillantes, parce qu’en saison 3 il y a eu geekasme et que tant de passions projetées valaient finalement la cruelle et amère déception ressentie en fin de saison 4.
Egalement parce que Grace Park et Tricia Helfer, et que rien que pour çà, merci, et puis aussi à cause du vieux Bill, malgré le fait qu’il s’est vomi dessus à la fin.

Le livre de l’année.

Même si cela fait au moins trois ans que je me traine avec un exemplaire ou l’autre dans les poches, cette année, mon grand « Yeeeaaaah ! Mais c’est génial ce truc ! » revient sans aucune contestation possible à Terry Pratchett et ses Annales du Disque Monde, qu’un jour, peut être, je réussirai à chroniquer ici.
Une décision motivée par l’annonce de sa maladie il y a quelques mois maintenant qui a marqué de façon abrupte et particulièrement violente le début de la fin pour cette œuvre magistrale qui fera date dans l’histoire de la littérature mondiale, mais à côté de laquelle les Français passeront (quand bien même ils ont le bénéfice d’une excellente traduction, mais pas la publicité idoine dans les grands médias. Vacherie…).

Si l’on met de côté le virtuose absolu, le second choc littéraire cette année est une fois encore venu d’Angleterre avec « Le Livre de Cendres » de Mary Gentle, que je vous recommande des deux pieds, des deux mains et de la tête en plus.

Le film de l’année.

On le sait tous, inutile de se voiler la face, 2010 sera plus « awesomesque » que 2009, globalement molle du genou, sauf vers la fin.
Ainsi le meilleur film de l’année est sans hésitation….

« Inglorious Bastards » (comment je vous ai eu… Ahahah !) au coude à coude avec « Revolutionary Road ».


Hans Landa, nazi de l’année.

Inutile de dire également combien j’ai siroté ces deux navets que furent « Twilight » et « Transformers 2 », même si le premier nettement plus, vu que je n’avais pas raqué 8 euros pour le voir…

J’accorde aussi une mention spéciale à « Là-haut », parce que tout de même (argument ultime), et aussi parce que je suis une fangirl de Pixar.

Bon sinon, restons sérieux, le plus gros choc, et donc le film qui fera date à jamais et tout le tremblement, limite je ne vous donne pas le titre tellement c’est indécent. Seule l’objectivité me retient de ne pas le décaler vers le premier paragraphe et de virer le Tarantino pour lui faire de la place.
Non sérieusement, les «Bastard » sont géniaux, à tout point du vue, mais « Avatar » est immense et se range dans une autre catégorie, celle des œuvres à part.


Ah zut, il semblerait que j’avions interverti les bandes…


« Ah bon, la Dame a aimé « Avatar » ? »

Et l’année prochaine ?

Et bien l’année prochaine, on va essayer de ne pas tirer de plans sur la comète en attendant sagement les grosses sorties et en tachant d’attendre sereinement certains choses plus que d’autres.

Je parle de la diffusion du pilote de « Games of Throne » (un gros « up » à Nicolaj Coster Waldau pour le plus magnifique mettage des deux pieds dans le plat de l’histoire du petit écran), de celle de la saison 1 de « Caprica », de la saison 3 de « True Blood », celle avec les loup-garous dedans, de toutes les sorties ciné que je ne vais pas perdre de temps à lister, du suivi des productions en cours, et de tous ces livres qu’il faut encore lire.

Je vous laisse, j’ai un rencard urgent avec un grand type tout bleu…

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