For this episode is dark…

Peut-être est-ce dû au fait que « Game of Thrones » est une adaptation, mais toujours est-il que cette deuxième saison, tout comme la première, n’aura pas pu faire l’économie d’une longue exposition : nouveaux lieux, nouveaux personnages, nouveaux enjeux.
Trois épisodes pour poser les pièces sur l’échiquier et un quatrième pour véritablement commencer à jouer un peu à ce fichu jeu des trônes.
Si l’épisode précédent était assez admirable du point de vue de sa réalisation, jusqu’à être sans doute le meilleur épisode de la série depuis ses débuts, celui-ci est sans nul doute un des plus efficaces en termes d’écriture.

Alors attention les yeux, cette semaine deux nouvelles locations sur la carte en trois dimensions du générique, j’ai nommé Harrenhal, un gros château vieux et moche qui en conséquence de quoi n’a pas le droit à des engrenages, et Qarth, la cité que j’appelais depuis si longtemps de mes vœux, parce que j’en avais MARRE de voir Vaes Dothrak alors qu’il ne s’y passe plus rien depuis longtemps.
Attention les yeux aussi parce que ce quatrième épisode est au jour d’aujourd’hui le plus malsain de toute la série.

Le Conflans.

Pour mon plus grand bonheur, cette semaine, de nouveaux personnages font leur apparition dans « Game of Thrones ». Et parmi ces nouvelles têtes, qui de mieux que ce bon vieux Roose Bolton pour ouvrir le bal ?
Ah, Roose, et son emblème de maison représentant un homme écorché, Roose et sa passion pour la chirurgie sans anesthésie, Roose et son amour pour la Question… Le meilleur chez Roose, c’est tout de même son fils, mais lui, on se le garde pour plus tard, et je vous promets que vous ne serez pas déçus.
Grâce à ce chatoyant personnage, nous pouvons enfin nous rendre pleinement compte que le Nord n’est pas peuplé que de Bisounours chevelus qui se roulent dans la neige en riant aux éclats avec leurs camarades dès l’Hiver venu.

Mais avant de découvrir le charmant lord Bolton, l’épisode s’ouvre, dans vos faces, par une introduction que je qualifierais de « meilleure depuis le début de la série ». Deux plantons Lannisters devisent tels d’authentiques gossip girls, de tout et de rien, lorsque soudain ! Après une blague grasse de fort mauvais goût, Robb Stark en la personne de Vent Gris (une fois encore un grand bravo à la suggestion par l’image du lien entre les loups et les enfants Stark), déboule les crocs dehors, et mange les deux Lannisters.

Tous en chœur : KING IN THE NORTH !!!!!

Le lendemain, après avoir mis une misère mémorable aux Lannisters, Robb se promène donc, chafouin, en compagnie de Roose Bolton lorsqu’il avise une accorte demoiselle en train de scier la jambe d’un type pas vraiment consentant.
En bon Stark qu’il est, Robb trouve tout ceci super cool et décide donc de conter fleurette :

«-Ah, ma douce amie. J’ai moi-même fait manger les doigts d’un de mes bannerets par mon loup !
Rooooh, sire…
Et ben le gars était ravi ! On correspond toujours ! Mais assez parlé de moi, racontez-moi tout sur l’art d’amputer un soldat à vif sur le champ de bataille. »

Bon, je trouve que cette fille, son nom m’échappe donc se sera Docteur Quinn, est un peu hypocrite tout de même, de venir reprocher à Robb de faire la guerre alors que c’est justement cette guerre qui lui donne du travail. Ah, les femmes… Si émotives. Sérieusement, comme si Robb allait se mettre à faire du cas par cas lorsqu’il veut tuer des Lannisters : « Tu es pêcheur à Lannisport ou tu es idéologiquement très compromis avec la famille de ton seigneur ? »
Eh, Docteur Quinn, tu la fermes, et tu coupes.

Port Réal.

C’était une belle journée. Le roi Joffrey s’amusait dans la cour du Donjon Rouge avec sa nouvelle arbalète en criant « pioupiou laser gun ! » lorsque soudain, un messager vint lui apporter la nouvelle de la défaite des armées Lannisters face à Robb Stark.
Au lieu de convoquer séance tenante un conseil afin de décider au mieux de quelle façon un roi sage, juste, et re sage par derrière se doit d’agir, le voilà qui convoque toute la cour et son arbalète, dans la salle du trône.

Dans la ligne de mire du carreau, Sansa, qui n’avait rien demandé à personne, se voit accusée d’avoir assassiné toute une armée depuis sa chambre de Port Réal. Saleté de bonne femme !

Afin d’appuyer sa bonne foi, Joffrey, avec sa couronne de travers qui le rend si crédible, demande à Lancel Lannister (qui n’était même pas sur place) de faire un petit résumé du début de l’épisode, mais un résumé, comment dire…

« Oui, blabla, monstres, blabla, diablerie, burn the witch ! »

Mais qui peut bien prendre Lancel au sérieux, surtout déguisé en Jaime Lannister, je me le demande ?

Réalisant tout de même que mettre un carreau dans la tête de Sansa couterait la vie à son oncle de père, Joffrey décide tout simplement de la faire tabasser par ser Goldorak, toujours trop content de rendre service. Quand je pense que les gens se moquaient du roi Aerys et de sa manie de brûler les gens. Mais je me demande à quel âge le roi fou avait commencé à déconner sévère du bulbe parce que si Joffrey a une qualité, c’est bien la démence précoce.

Sans plus attendre, découvrons un nouvel épisode de notre série favorite :

Cette semaine, nos deux justiciers volent au secours de Lady Sansa Stark, battue par son royal fiancé. Avec une classe confondante, Tyrion met Joffrey et Goldorak en boite en moins de deux. Oui, ce soir, j’ai eu envie de le demander en mariage tellement je l’ai trouvé génial, le Lutin.

Quant à Sansa, elle a une fois en plus effectué une sortie magnifique, très digne, et décidément, Sophie Turner est une des excellentes surprises de cette saison. Continue comme ça, ma grande.

Mais notre duo de preux chevaliers sait que Joffrey ne s’arrêtera pas là. Comment calmer les nerfs de ce foldingo ? Bronn pense que l’envoyer au bordel serait une bonne idée (on parie que tout ceci va se terminer au Palais des Mille Fleurs de Madame Chang ou par une scène avec Roz, qui nous manque tant depuis depuis deux semaines ?). Je ne sais pas ce que ça pourrait en effet donner, mais en tout cas je suis assez d’accord avec lui sur le fond :

Être roi, c’est aussi avoir quelques privilèges, comme de se faire livrer des putes à domicile (on me dit dans l’oreillette qu’être patron du FMI aussi). Joffrey trouve donc dans sa chambre deux gonzesses, Roz et une autre, que nous nommerons Prostituska.
Le pauvre petit n’a pas trop l’air de comprendre pourquoi il a deux dames toutes nues sur son lit en train de manger des pêches, en plus, « MES pêches, quoi ! Abusé ! » mais les bornes des limites sont franchies lors que Roz tente de lui enlever ses carreaux d’arbalète. Alors là, Joff voit rouge : « Vas-y, touche pas à mes carreaux avec tes gros doigts tout collants, toi ! »

Mais l’ennui avec Joffrey, c’est que tu ris 5 minutes. Le naturel revenant au galop, il comprend soudain pouvoir prendre avantage sur son oncle en se vengeant sur les filles. Il demande donc à Roz de cogner Prostituska avec tout un arsenal d’objets en plus en plus contondant, le tout sous la menace de son arbalète.
Je pense qu’au jour d’aujourd’hui, Jake Gleeson doit être le mec le plus détesté de la planète. Grâce lui soit rendue, il campe un très convaincant et très dérangeant Joffrey.

Laissons là Joffrey et ses petits plaisirs malsains. La semaine dernière, Tyrion faisait emprisonner le Grand Mestre Pycelle. Cette semaine, la reine wants son Pycelle back !
Fatiguée de pencher la tête, elle délègue auprès de son frère le petit ser Lancel, l’ex-écuyer de Robert, celui qui servait le vin le jour où le roi fut victime d’un malencontreux carambolage avec un sanglier.
Adoubé depuis chevalier, Lancel est aussi un habitué de la chambre de la reine, ainsi que lui fait remarquer Tyrion. C’est Joffrey qui va être content d’apprendre que sa mère se tape son cousin. Il fera sans doute fouetter Lancel par Goldorak et Roz devant le Trône de Fer.
Face aux accusations, Lancel utilise alors la désormais célèbre défense DSK : « Ce n’est pas ma faute, je sortais de la salle de bain, la reine était là, j’ai glissé, elle aussi. »

Lancel étant un garçon un peu pitoyable, Tyrion n’en fait qu’une bouchée et s’offre donc un nouvel agent à sa solde. Varys et Littlefinger vont commencer à être jaloux de ce réseau d’espions, si ça continue.

Les Terres de l’Orage.

La semaine dernière aussi (il s’en est passé des trucs, mine de rien), Tyrion envoyait Littlefinger négocier la libération de Jaime auprès de Cat. Le plan étant de faire miroiter à la mère le retour de ses filles, sachant qu’en réalité, Tyrion n’en a qu’une sur deux, Sansa, son père ayant à l’heure actuelle l’autre, Arya, sans rien en savoir vu qu’elle est incognito à Harrenhal mais bel et bien prisonnière des Lannisters (si vous voulez un Efferalgan, c’est maintenant), pour que lady Stark relâche le Régicide en loucedé, sans que Robb en soit informé.

Toujours pressé de rendre service, Littlefinger s’en va donc vers le Sud, où il tente bien de faire comprendre à Renly que bon, hein, si jamais le vent venait à tourner, voilà, quoi. Mais le jeune Baratheon le fait virer de sa gigantesque tente par son gigantesque garde du corps. Le pauvre Petyr est contraint de errer comme une âme en peine dans le camp, incapable de trouver sa route jusqu’à ce qu’il tombe sur Margaery dans une immonde robe, résolue à l’escorter et aussi à lui faire comprendre que bon, ses insinuations à deux balles sur la rumeur qui n’en est plus une, vu que tout le monde est au courant pour Loras et Renly, hein, oh.

C’était une bonne idée de donner plus d’importance à Margeary que dans les livres. Natalie Dormer devrait noyer sa costumière, par contre.

Mais las de parler chiffon, et retrouvons Catelyn Stark, que Renly a sans doute du consigner dans sa tente depuis la dernière fois, parce qu’elle est vieille et chiante. La pauvre est entourée de chevaliers de l’Eté, une bande de godelureaux occupés à manger des pommes tout en se mettant des coups d’épée en mousse dans la tête pour passer le temps, et la première visite qu’elle reçoit, c’est Littlefinger.

Dur.

Encore plus quand le type, très à l’aise, se met à lui dire que « ouais, ton mari, il était un peu con, mais vu qu’il est surtout un peu mort, ça te dirait pas si on se mettait à la colle ? »

Le fou.

Alors que Cat tente de l’énucler, Littlefinger sort un ultime argument de sa poche : si Cat veut revoir ses filles, elle doit voler son Régicide à Robb.
« Robb sera colère si je lui confisque son Régicide », note Cat. « Tu te compliques bien la vie », rétorque justement Littlefinger, ajoutant finement : « Allons, Cat, tu es une MAMAN. Pense comme une MAMAN. »
Ce qui revient chez elle à ne plus penser du tout et à faire de grosses bêtises. La dernière fois qu’elle a pensé de cette façon, elle a tout de même déclenché une guerre. Je dis ça, je dis rien.

Pour prouver sa bonne volonté, Littlefinger lui offre alors, quelle délicatesse, les os de Ned. « Tiens, tu pourras te faire un chouette collier, ou une ceinture avec. »

Comme de bien entendu, Cat le fout dehors, lui et son pin’s de fan de Hunger Games.

« Team Katniss ! Mocking Bird reprezente le District 12 woooh ! »

C’est alors que tombe, un peu comme un cheveu sur la soupe je dois dire, l’entrevue entre Renly et Stannis. On est tous super contents de savoir que Stannis est là, mais bon, la dernière fois qu’on l’a vu, il galérait légèrement à rassembler une armée digne de ce nom. Et là, boum, le voilà qui se pointe avec Mélisandre comme si de rien n’était. Admettons…

Admettons aussi qu’une fois encore, une scène décalquée des bouquins soit légèrement en dessous du reste, avec des répliques déclamées sans grande conviction et une mise en scène très plate. Stannis et Renly se contentent d’un concours de kiki en dessous du niveau auquel la série nous avait habitué et l’entrevue se solde par une menace de Mélisandre qui fait aussi peur à Renly que l’air chafouin de Loras m’a effrayée.
Pas une grosse réussite, au regard justement de ce qu’il y avait là à adapter. La réplique de Cat « Vous n’êtes que deux petits cons, filez dans vos chambres » qui dans les livres étaient un cri du cœur au milieu d’une joute verbale d’une puérilité assez déplorable (« C moa le roa ! » , « Nan C moa« , « TG, noob !« , « C toa le noob lolilol » => les frères Baratheon sont de grands enfants) arrive toute gentille dans une grande plage de silence (du coup, était-ce bien nécessaire de la garder ?), et question tension, j’avoue que la fin de l’entretien laissait un peu à désirer. Oui, « Game of Thrones » se rate parfois, et étrangement d’autant plus facile que l’effort d’adaptation d’une scène sera faible. Ce n’est pas très grave en soit. Juste un peu décevant compte tenu des attentes que l’on avait justement pour la scène en question. Presque aussi décevant que la fameuse réplique du Régicide qui la saison dernière avait été déclamée sans conviction « There no one like me. Only me.« , ou le « You win or we die, but I have something more important to do so don’t you mind if I go now ?« . Mais je m’en remettrai en allant manger des cookies.

Les Redwastes.

Deux semaines sans Dany, c’est trop long. Mais que va-t-il donc bien pouvoir se passer de super intéressant dans cet épisode ? Un nouveau sang-coureur en pièce détachée peut-être ?

Non, au lieu de dothraki en kit, cette semaine, nous avons droit à la cité de Qarth et sa bande de joyeux bourgmestres, les Treize, sorte de conseil municipal composé des élites de la cité. Comme ambassadeur, un type qui est sans doute un cousin éloigné de Varys se met à brosser Daenerys dans le sens du poil, tout en lui faisant comprendre que bon, elle et sa bande de romanos sont bien gentils, mais ce qui nous intéresse, ce sont les dragons.

«-Aller, montrez-nous les dragons, Khaleesi ! »

(Regard gêné vers le palanquin à dragons.)

«-Beh voui, mais c’est que le budget CGI de l’épisode a été claqué sur Harrenhal et votre ville, alors ça va pas trop être possible.
Ok, ben restez dehors pendant que nous on va manger des oursins et boire des mojitos dans notre ville en images de synthèse alors.
Mais si on reste dehors on va tous mourir !
OSEF, Khaleesi. »

Ahah, monsieur l’adipeux, tu crois qu’on lui parle comme ça à Daenerys du Typhon ? La voilà qui vire soudain Super Saiyan :

«-Mais pour qui tu te prends, avec tes papillons de nuit cousus sur ta robe de chambre ? Tu vas voir que quand mes dragons seront grands, on reviendra tous les quatre pour vous refaire la tête façon Bogdanov et si d’ici là, t’as pas appris à courir, je te laisserai le choix entre l’apparence d’Igor ou celle de Grishka pour le reste de tes jours !
Hihi, je suis tellement pénible comme personnage que je pointe moi-même les incohérences de ton script et te rappelle que deux lignes avant tu as dit que vous alliez tous mourir si tu n’entrais pas dans Qarth. Aller, à plus ! »

Heureusement que surgit soudain de la foule un dénommé Xaro Xhoan Daxos (quand je pense que l’ambassadeur tout à l’heure voulait pas donner son nom parce qu’il le jugeait imprononçable) qui accepte d’héberger Daenerys et tout son khalasar dans son humble demeure cise dans la ville de Qarth, qui une fois les portes ouvertes, ressemble à s’y méprendre à une version moyennement orientale d’Euro Disney.


« High five, Khalessi ! »

En tant que lectrice, je peux vous assurer que les descriptions de Qarth ont su créer chez moi une énorme curiosité concernant cette cité, et même si je ne me fais guère d’illusions sur les futures représentations de cette ville, j’ai hâte de m’y promener un peu dans une semaine.

Harrenhal.

Harren le Noir était un Fer-Né, comprenez un dégénéré des îles oùTheon Greyjoy a vu le jour (logique) qui s’était auto proclamé roi du Conflans peu de temps avant l’arrivée des premiers Targaryens en Westeros. Pour asseoir sa puissance et son règne, il fit édifier une gigantesque forteresse de pierre noire, Harrenhal. Mais Aerys le Conquérent vint, trouva ça très moche, et demanda à Balerion de souffler dessus pour voir. Des tas de gens morts et un château en flamme plus tard, Harrenhal entrait dans la légende sous le nom de forteresse maudite, que l’on dit peuplée de fantômes, et portant invariablement la schkoumoun à quiconque la possède.
Le dernier propriétaire en date étant Janos Slynt, présentement en route pour le Mur, je suppose que vous voyez un peu mieux le tableau.

C’est donc dans ce sympathique endroit que nous retrouvons Arya et toute sa bande. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la production n’a pas ratée Harrenhall. Ce n’était pas du tout comme cela que je me le représentais (plus bas, plus vaste). Mais c’est parfait ainsi. On croirait la résidence secondaire du Roi Sorcier.

Un bonheur n’arrivant jamais seul, nous avons en plus le plaisir de retrouver ce bon vieux Gregor Clegane (désormais joué par un autre acteur, beaucoup moins massif que l’ancien), qui n’a visiblement plus de cheval à décapiter sous la main et qui se voit contraint de se contenter de bonnes vieilles tortures à l’ancienne. Une par jour. Hop. Sympa, gai, convivial. Et comme les cages des prisonniers sont juste en face, tout le monde peut participer, prendre des paris. Bon sang mais qu’est-ce qu’on s’éclate dans cet épisode !

Mais il ne faut pas croire que Gregor Clegane fait torturer des gens gratuitement. Oh non. Il recherche des informations au sujet d’une certaine Confrérie… Retenez bien ceci bonnes gens, car c’est là que se planquent depuis la saison 1 lord Beric Dondarrion et son poto Thoros de Myr (que vous n’avez jamais vu encore, pas la peine de vous asticoter les méninges à son sujet).

Arya survit tant bien que mal dans cet environnement de choix, récitant chaque soir comme un mantra le nom des gens que plus tard, elle massacrera comme des chiens en les faisant couiner de préférences parce qu’elle aime le travail bien fait, et les gens qui supplient un peu avant de crever. Brave fille.

Un beau jour, Gendry est choisi pour jouer avec les rats de Gregor Clegane. Heureusement, l’épisode semble sous le signe des arrivées impromptues et salvatrices, et ici, se sera en l’espèce une apparition de lord Tywin Lannister, toujours aussi classe sur son cheval blanc.
Je ne sais pas si c’est la vue des têtes coupées qui le met de bonne humeur, mais Tywin est primesautier : « Ahah, mon bon Polliver, libère donc ce jeune forgeron, qu’il rejoigne le Westeros qui se lève tôt ! Et mets les autres à travailler. Eh, coucou petite fille, tu m’as l’air toute perdue ! »

« Oo » font Arya, et le spectateur, épatés de voir Tywin griller en deux secondes trente une couverture de plusieurs semaines. C’est tellement un bon jour pour lord Tywin (on se demande bien pourquoi après la rouste que Robb a mis à ses armées, mais bon…) qu’il embauche Arya comme échanson. On sent presque les rouages qui se mettent en marche dans la tête de la gamine : « et si je lui mets un grand coup de broc dans la tempe… »

L’Unique.

C’est la nuit, la lune ronde brille dans le ciel, et sous le vent, le bois de l’Unique craque de partout. « Se serait sympa que tu tiennes le coup jusqu’à la fin de la saison », semble lui dire Stannis enveloppé dans un manteau à la proue de son seul navire « j’ai un débarquement de prévu et les Fer-Nés auront besoin de toi aussi ».

Davos Mervault le rejoint bientôt, pour recevoir de son roi l’ordre d’amener Mélisandre à terre. Sur leur frêle esquif, la prêtresse taille le bout de gras avec le chevalier oignon : « Oui, les gens, ils sont méchants ou ils sont gentils. Toi et moi, on est les gentils ! »
Mélisandre devrait faire de la politique en France, elle ne dépareillerait pas trop. Notons tout de même une phrase über intéressante que je vous conseille de garder dans un coin de votre tête pour les années à venir : « I’m good. I’m a knight myself of sort. A champion of light and life. »

Davos emmène donc son champion dans un tunnel. Alors qu’ils sont dans un cul de sac, Mélisandre se met subitement à poil, ce qui plait moyen à Davos. Pas trop le fait de voir subitement Carice Van Houten dans le plus simple appareil, non, plus rapport au fait qu’elle ait l’air enceinte.

« Quoi le fuck ! » Dit tout haut Davos pendant que le spectateur le pense tout bas. Mais c’est plus fort que Bella dans « Twilight » ce truc ! Grossesse méga accélérée, c’est Stannis qui va être content !

Avec quelques effets pyrotechniques, Mélisandre se met en position, aller, c’est le moment d’accoucher.

« Mais qu’est-ce-que je fous là !?! » crient les yeux de Davos alors que se met à sortir de Mélisandre un truc vaguement humanoïde et fumeux, qui ressemble à peu de choses près au monstre de « Lost », se dresse sur ses deux petites jambes et se met à faire « Greugreu ! »

MAIS C’EST QUOI CE TRUC ??? (à part un final d’épisode qui déboite autant que son ouverture ?)

Et bien vous le saurez en regardant le prochain épisode de « Game of Thrones », qui sera dark, and full of terrors.

Ami lecteur qui a découvert avec cet épisode ce pouvoir à la fois flippant, dégueu et surtout super bizarre de Mélisandre, qu’en as-tu donc pensé ?
Ton avis m’intéresse.

PS : On notera que l’ombre de la mort planait furieusement sur cet épisode, avec ses nombreuses Sœurs du Silence qui trainaient un peu partout en Westeros.

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