Il faut sauver le soldat Tyrion.

J’aurais bien envie de vous dire des trucs sur combien l’épisode du jour a su remarquablement investir TOUT le pognon de la série dans tout un paquet de scènes d’anthologies, combien j’ai trouvé tout le monde totalement grandiose, à commencer par Jack Gleeson (ouioui), vous livrer mon étonnement face à une blessure à la joue létale, mais tout ce qui me vient là comme ça, c’est les Pluies de Castamere.
Et « Gentle Mother », qui en dix secondes a démontré combien une foutue chanson te rattrape deux saisons entières consacrées à oublier l’existence de 7 dieux.
Ah, et les cloches de Port Réal. Et les tambours de Stannis. *utain, les tambours de Stannis…

« Blackwater » est plus que ce que j’espérais de cet avant dernier épisode. Après ça, Jon peut bien mourir la tête enfoncée dans une congère, Dany se faire bouffer par les Non-Mourants, Arya finir empalée en haut de la plus haute tour d’Harrenhal, je m’en fiche totalement.

Pas garanti que cette chronique soit bien longue. Construit comme un petit film, « Blackwater » peut même s’apprécier indépendamment de la série, tant il construit en 55 minutes le récit angoissant et haletant du siège de Port Réal, avec tension, héroïsme, humour, et apparition inexpliquée pour finir en beauté sur le trône de fer itself.

Ah, je m’en souviens encore comme si c’était hier, discussion au coin de feu, entre deux knackies : « Non mais ok, HBO produit « Game of Thrones », mais JAMAIS on n’aura le droit de voir la bataille de la Nera ! »

Au regard des affrontements elliptiques de ces deux premières saisons, je m’attendais davantage à voir plein de plans serrés, quelques effets spéciaux cheapos pour la forme, et pas mal de dialogues afin de boucher les trous.
En fait, je pensais regarder « Game of Thrones » et je me suis retrouvée devant un mix de « Braveheart » pour le côté découpage en cubes avec des épées à deux mains et « Band of Brothers » pour l’odeur de mort et dépassement de soi.

Une poutre. Du niveau d’un épisode de « Deadwood » pour l’équilibre subtil entre action, émotion, narration. Du moment de gloire en pagaille, et pour tout le monde.
Mince, je l’écris comment ce billet, moi ?


Oui, on s’affiche Lannister maintenant : deal with it.

« And so he spoke, and so he spoke, that lord of Castamere ».

On le sait tous, parce qu’on l’a tous déploré au moins une fois depuis le début de la série, que son principal talon d’Achille est et restera son budget. Précisément la raison pour laquelle on n’a jamais vu la moindre bataille de Robb, pour ne pas dire la moindre bataille tout court. La raison pour laquelle il n’y a eu qu’un bateau de construit pour la saison 2 au lieu des 9 demandés. La raison pour laquelle les loups des Stark sont si rares.
Accessoirement, c’est aussi pour cela que la saison 1 semblait si cheapos sur les bords, sorti de quelques beaux plans larges, s’entend (je repense aux costumes et aux décors de l’époque, et ça me fait doucement ricaner aujourd’hui, en me souvenant des robes en lin merdique de Cersei).

« Blackwater » marque clairement l’apothéose de la série à ce jour. Se sera sans doute la tradition désormais dans « Game of Thrones » que de placer un évènement terrible dans chaque avant dernier épisode de saison, et j’aime autant vous dire que la Bataille de la Néra sera un modèle difficile à dépasser.

Visuellement, certes, cela ne détruit pas tout sur son passage. Mais chaque plan large est utilisé à très bon escient.
Je pense en particulier à ce plan où Davos traverse le pont de l’Unique pour regarder sa flotte qui s’étend derrière. Des bateaux en CGI dans la nuit et le brouillard => image efficace, et pas trop chère à produire. Avec toute cette brume, tu peux mettre tous les gros pixels que tu veux sur ton image de galère, le spectateur n’y verra que du feu.

Je pense aussi au feu grégeois sur la mer, avec ces explosions en chaine, et que je te fais voler des bateaux, des figurants avec.

Le point de départ de la bataille, situé à cet instant précis où Tyrion fait enflammer le feu grégeois, est aussi le dernier vrai panorama de l’épisode. Placé à ce moment, il permet de ne pas donner l’impression au spectateur que la série vient de crâner ses dernières cartouches. La suite n’implique en effet plus de bateaux et autres engins de siège, mais des hommes les uns contre les autres. De plans larges aux images posées, embrassant la situation et le placement de chaque personnage, on passe ensuite à des plans plus resserrés, quasiment caméra au poing, dans l’épaule de chaque protagoniste.

Et là encore, la série reste généreuse, quoi que plus timorée. Du figurant à la pelle, des combats bien sanglants, de la tripaille partout, du feu. Si le cadre s’étrique, il reste plein comme un œuf, ne laissant jamais le sentiment d’un amoindrissement de l’évènement. Celui-ci vient juste de se resserrer sur des enjeux plus personnels, amorcés dès le début de l’épisode, qui se dénouent tous dans les dernières minutes de l’épisode.


« J’ai perdu la tête, depuis que j’ai vu Stannette… » Air connu (et blague la plus naze de ce blog ever)

Un épisode qui a d’ailleurs bénéficié d’une rallonge de budget afin de servir aux spectateurs une bataille digne de ce nom. A l’origine, la majeure partie des combats aurait dû se dérouler hors champ.

« You win or you die ».

Une des plus grandes réussites de l’épisode est l’impossiblité pour le spectateur de se ranger pour un camp ou l’autre. Dans ce contexte guerrier, on en vient à cesser de regarder la série comme un échiquier politique, mais comme une question de vie ou de mort pour le personnage que l’on aime et que l’on déteste, et que l’on ne veut pas voir mourir. On se serre les coudes avec eux, on souffre avec eux, et si on le pouvait, on irait mettre deux trois baffes dans la trogne du méchant qui fait rien qu’à en vouloir à leur intégrité physique.
Parce que d’accord, personne n’a vraiment d’affection pour Stannis, et si l’on rêve de voir Joffrey se prendre une peignée, on ne trépigne pas d’impatience à l’idée de voir le dernier Baratheon poser son rigide séant sur le trône de fer. Pourtant, l’acharismatique mormon se révèle rapidement dans la bataille un chef source d’inspiration pour ses hommes.
Dans le même temps, on parvient à ressentir de l’empathie pour une Cersei bourrée et désarmée, prête à tout pour l’amour de ses fils.

« Blackwater » repose en grande partie sur le brouillage des frontières, aplatissant les enjeux politiques pour n’exprimer que les enjeux humains. Comme en témoigne cette scène où Bronn sauve la vie du Limier, alors qu’une heure avant, il l’aurait égorgé sans hésiter.

Très beau travail d’écriture de la part de GRR Martin, qui a scénarisé cet épisode, et qui fait se souvenir qu’il était auteur pour la télé avant de se lancer dans la rédaction de séries de romans qui n’en finissent pas de finir.

Bon, eh, c’est pas tout, les gens, it’s show time, on HBO.

Hell’s bells.

On a beau être lecteur, on peut se laisser surprendre par un évènement dont on sait pertinemment que rien n’y sera changé d’un iota. Surprendre par l’impact émotionnel du dit épisode, dont le rythme monte crescendo, après une introduction lente, presque inquiétante dans son enchainement de tableaux (Cersei achète du poison, Tyrion et Shae, Bronn qui chante avec la troupe…).

Le déclenchement des hostilité, marqué par le son des cloches auxquelles répondent les tambours de Stannis, la voix cassée du fils Mervaut criant « Drums ! » traduisant à la perfection sa terreur, l’échange bref et poignant de Shae avec Tyrion dans la salle du trône, la confrontation Joffrey/Sansa (« Sansa ! Sansa ! Come here ! => mais quel sombre enfoiré) dans les yeux de laquelle on lit assez clairement « crève, raclure », jusqu’à l’apparition du pyroman sur les remparts feront monter la tension jusqu’à cette explosion spectaculaire des bateaux de Stannis.

Personnellement, l’un des trucs qui m’aura fait le plus rire cette saison c’est le nom de la nouvelle épée de Joffrey « Hearteater » : on sent trop son réflexionnage poussé pour pondre un nom aussi stupide et prétentieux.
« Oué, dabor je veu tuay mon noncl stanisse ce grobatar ! alor mon épé je V lapelé menjeuse de queur vu ke C son amblaim ! ahah ! »

C’est moi, où à l’instant où Sansa embrasse son épée, on a l’impression que Joff est en train de penser : « Et si je remontais ma lame d’un grand coup, maintenant ? »

Ce gros malade qui semble tout aussi réjoui à cette perspective que devant l’incendie des navires. Bon d’accord, il est en train de gagner grâce au feu grégeois, il est certes jeune et con, et pas trop apte à comprendre que tous ses bateaux, se sont aussi pleins d’hommes qui s’ils échappent à la noyade mourront brûlés vifs, voire les deux en même temps.
Mais entre lui qui pavoise et le pyroman qui danse la Carmagnole en regardant le feu se répandre sur la mer, je crois que j’aurais préféré me jeter du haut de rempart, si j’avais été à la place de Tyrion.

Tandis que la bataille se joue, ou du moins tente de ne se jouer qu’hors les murs, Cersei a retranché toutes les dames du Donjon Rouge dans la Citadelle de Maegor, sous la bonne garde de ser Ilyn Payne, dont le rôle sera de toutes les tuer si jamais la bataille était perdue.

Quitte à mourir, autant le faire avec classe. Ce soir, Cersei porte du Jean-Paul Gautier. Et picole comme un trou. Dans sa grande mansuétude, elle enseigne même à Sansa l’art d’être une grosse alcoolique en lui racontant des horreurs. Quelque part, je ne sais pas si Cersei déteste Sansa. La petite semble être la seule à qui la reine ose balancer les vérités qui dérangent. Elle la blesse, la choque, certes, mais elle la prépare aussi à ce qui l’attend dans son glorieux futur d’épouse de Joffrey.
Bon après, Cersei n’a pas bien le sens de la pédagogie, ni des mesures. Peur panique pour son « chérimoncoeur » et taux d’alcoolémie qui grimpe en flèche, elle ordonne à ser Lancel de ramener son précieux rejeton dans ses appartements manu militari. Soit le truc à ne pas faire.

Car comme Tyrion le fait justement remarqué, personne ne veut mourir pour Joffrey. Mourir avec lui, mouais, déjà c’est limite. Alors si Joffrey quitte le champ de bataille, signifiant par là qu’il pense que tout est perdu, se sera la débandade assurée. Et là, malgré toute l’estime que je porte au travail et au personnage de Peter Dincklage, je l’ai trouvé un peu en dessous de ce qu’il est capable de donner lors de son discours à ses troupes.

La surprise de cet épisode, est également venue de Joffrey, qui grâce à son excellent interprète est brutalement redevenu le petit garçon qu’il est. Lorsque le Limier l’abandonne, ce n’est pas la rage qui le submerge, c’est la détresse. Pas celle de perdre son garde du corps. Non, celle de perdre son Sandor Clegane. Mine de rien, le Limier est sans doute la chose la plus proche d’un ami que Joffrey ait jamais eu. Quand il s’en va, le pauvre gosse se retrouve tout d’un coup seul, trahi, blessé, et totalement capable de dire un grand « voui » à ser Lancel quand celui-ci vient le ramener à sa mère.

Même Lancel est remarquable dans cet épisode, tentant de raisonner Cersei, avec une flèche dans le bras.

Comme dit plus haut, Sandor Clegane choisira cette nuit de folie pour donner sa démission à Joffrey. Le Limier, très en retrait depuis le début de la série, n’avait jusque-là brillé que par ses coups d’éclats. Une construction par touches, et finalement, dans cet épisode, un vrai arc propre, quasi muet, mais redoutable. Sa peur du feu, élégamment suggérée, son dégoût, sa dernière scène superbe dans les appartements de Sansa… Plus que Tyrion, c’était Sandor le héros de cet épisode.

Stannis prend sacrément du galon en un seul épisode : mener une charge tout seul avec une armure de cuir, ni casque ni bouclier, et être le premier sur les murs de Port Réal, c’est tout aussi WTF que très chouette, je dois dire. C’est bien la première fois que je vois Stannis comme un meneur d’hommes, enivré par la bataille jusqu’à devoir être arraché du front lorsque la bataille est perdue.

« Half man ! Half man ! », un cri qui fait plaisir à entendre lorsque les Lannisters repoussent enfin l’assaut sur la plage, juste avant de se prendre une charge sur le coin du museau.
Je reste perplexe de la ridicule blessure de Tyrion à la joue, qui semble lui faire intensément bobo têtête (ou est-ce un tétanos foudroyant ?).
Aussi crédible que les griffures mortellement superficielles de Shmi Skywalker dans l’épisode 2.
« Blackwater » était d’ailleurs l’occasion de mieux présenter le personnage de Podrick, le fidèle escuyer, qui devrait avoir un rôle plus important la saison prochaine. En tout cas, son rôle d’ange vengeur qui déboite un Goldorak de la garde royale avec une lance pour secourir son Tyrion, fait office d’une sacrée entrée en matière.


Et la charge Lannister/Tyrell est juste un grand moment de télévision : l’alliance surprise, préparée depuis quelques épisodes déjà, alors la téléportation de Littlefinger à Harrenhal, qui apparait enfin au grand jour, dans quelques scènes où les cavaliers semblent des fantômes. La haute silhouette de Tywin, presque irréelle, et puis Loras dans l’armure de Renly, faisant ensuite son entrée dans la salle du trône avec l’air de vouloir vomir, sous les yeux d’une Cersei interdite.
Depuis que j’ai vu cet épisode, j’ai solennellement décidé de faire ma prochaine entrée en réunion publique comme Charles Dance entrait dans la salle du trône. J’ai cru qu’il allait imploser sous l’effet de sa propre classe.


Epic cross over of doom : « The Return of the Lion King »

Cersei, de mieux en mieux servie par Lena Headey, m’aura émue comme jamais dans ce rôle de l’alcoolique aigrie, se lamentant de ne pas être un homme, torturant Sansa du mieux qu’elle peut, et décidant finalement de mettre fin aux jours de son plus jeune fils. La scène n’est guère qu’une copie d’un passage similaire dans « Kingdom of Heaven » de Ridley Scott (version longue) lorsque la reine Sybille assassine son fils lépreux, mais elle est tout aussi poignante.

The rains of Castamere.

Ouais, ouais, je sais… Un billet bien moisi pour un épisode grandiose. En même temps, difficile de respecter la forme habituelle, à cause de l’unité de temps et d’espace et puis, il faut bien le dire, de la qualité générale de cet épisode, quasi cinématographique.
Habilement écrit, merveilleusement réalisé, « Blackwater » est sans aucun doute le meilleur épisode de la série, lui faisant franchir un cap qualitatif qu’elle aura de grandes difficultés à atteindre par la suite. L’important n’est d’ailleurs pas là. Ce qui compte avant tout, c’est d’avoir fait cet épisode et d’avoir assumé sa production à ce point.

Subtilement, Ramin Djawadi a placé depuis le début de la saison l’air des Pluies de Castamere, sifflées par Tyrion et un little bird durant la saison, et que Bronn chante avec ses soldats Lannisters au début de l’épisode. Une sacrée belle surprise de l’entendre chantée, et de la retrouver à la fin de l’épisode pour clore cette petite heure.
Une chanson généreuse en matière de chansonnette, car comme quoi, ça sert de gueuler, la série se fend ENFIN d’un peu de religion qui ressemble à quelque chose grâce à « Gentle Mother » que Sansa fait chanter aux dames à l’issue de leur prière. Voilà, c’est pas compliqué pourtant, mais deux chansons comme ça, et bien ça donne à l’épisode et à l’univers en général un relief supplémentaire.

« The worst always live ».

La plus belle réplique de l’épisode, peut-être même de la série. Le résumé parfait de l’univers de GRR Martin : sois méchant, tu vivras longtemps.

Merveilleux que se soit Sansa qui la donne.

« Blackwater » présente, avec une grande finesse d’écriture, combien face à la guerre et la menace de la mort, l’être humain se révèle tel qu’il est. Tyrion nous a prouvé qu’il était un foutu héros, Sansa a fait démonstration de sa bravoure, Cersei de son amour immodéré pour ses enfants, Stannis s’est montré comme l’homme avide de pouvoir qu’il est, le Limier s’est retrouvé, Joffrey n’est qu’un enfant perdu, Lancel a l’étoffe d’un chevalier. Et Tywin a trop de classe, ça devrait être interdit par la loi.

Un épisode très au-dessus du niveau général de la série, en grande partie parce qu’il est construit comme un véritablement film indépendant du reste, s’appuyant uniquement sur sa cohérence et son émotion interne.

AHLALA MAIS QU’EST-CE-QU’IL VOUS DEVOIR NOUS SORTIR POUR QUE LA FIN DE LA SAISON SOIT PLUS AWESOME ENCORE ?!!!!


Mooooooaaaaar crazy Theon

Moooooooaaaaaar drunk Cersei


« This man thinks that’s cool »

Un commentaire Ajoutez les votres
  1. Mouhahaha comment j’ai attendu cette review! Elle arrive telle une crème glacée devant un film de bonnes femmes. 🙂

    J’avoue, Tywin a trop la classe, ça devrait être interdit. Et je comprends donc entre les lignes que Tyrion n’aurait dû point être affligé d’une balafre aussi laide qu’inutile?

    Sansa a vraiment eu son moment badass, dans celui-ci, ça fait du bien.

    Mais pour moi, rien n’a surpassé Stannis. Dieu que je trouve que Stephen Dillane est sexy quand il joue à la guéguerre. Ça fait peur parfois… ^^

  2. Je regarde à nouveau l’épisode là.

    Pour le discours de Tyrion, je pense que l’effet voulu était de montrer que Tyrion ne croit pas en ce qu’il dit.

    Sinon, la scène où il se fait couper. Je l’ai vue et revue pour comprendre. Alors on ne le voit pas bien mais je pense que plus qu’une égratignure il se fait ouvrir de la joue jusqu’au front et que l’épée est rentrée assez profondément. Plus, il ne faut pas oublier le choc émotionnel. Tyrion n’est pas un guerrier, il est quand même passé très très près de se faire décapiter et on sait qu’il y tient à sa tête.

    Sansa/Tyrion aussi, le passage est très bon.
    Je prierai pour que vous reveniez sain et sauf. Ah ? Vraiment ? Oui, comme je prierai pour le retour du roi.
    Les regards de Tyrion… Le pauvre. Lui qui essaie d’être sympa avec Sansa et qui voulait absolument pas de querelle avec les Starks.

    Quand les bateaux brûlent, l’acteur qui joue Clegane est parfait. L’horreur et le dégoût dans ses yeux. De même pour Tyrion et Bronn qui ont l’air de se dire : mon dieu, qu’est-ce qu’on a fait ?

    L’entrée de Tywin… Une classe folle cet acteur.

    Bon, un point noir dans ce très bel épisode. C’est quoi ce Tommen ?!.. Les enfants Starks sont bien castés (heureusement remarque vu combien Arya/Bran sont importants) mais Myrcella et Tommen… Le gamin sans expression aucune.
    On peut se dire qu’il est mal à l’aise avec sa mère complètement bourré mais quand même… Si Headey est crédible, le gamin ne l’est pas du tout. Et c’est dommage, ça diminue un peu cette scène magnifique où Cersei essaie de rassurer Tommen comme elle peut.

  3. Oh et aussi : go Podrick ! L’écuyer simplet qui perce le crâne de ce connard de Ser Mandon (plus classe que dans le livre la façon dont il le tue ^^) alors qu’il est chevalier de la Garde Royale. Ah, c’est décidément plus ce que c’était cet ordre…

  4. Moi j’ai petite question existentielle !
    Pourquoi Ser Mandon essaie de décapiter Tyrion ?
    Ça m’a laissé perplexe…

  5. DIfficile de répondre à ta question sans spoiler Graal, sache juste que je subodore que le couple Tyrion/Bronn, mènera l’enquête la saison prochaine, pis si tu réfléchis tu verras que bien des gens ont intérêt à tuer ce vertueux nain !

    Sinon j’ai été vraiment scotché par cet épisode, qui pour une fois respect le timing et l’histoire originale à à 90 %. Et conclure toutes ces bruyantes batailles par une chanson aussi monocorde était un terrible et inattendu changement d’ambiance, qui m’a vraiment cloué sur place. (coucou, je fixe un écran noir, mais je ne suis pas fou hein!)

    Chère dame, à moi qui vient de finir le 11ième livre tu viens de me confirmer que ce que je pensais … 4800 pages et Martin n’a toujours pas compris comment finir sa saga, sgnif. C’est dommage, quand j’y repense, je trouve que les derniers livres sentent un peu le réchauffé. (X est mort, voyons ce que fais Y, mais Y a été tué par Z, pas grave, voyons ce que fais B, corrompu par C, Toutes les lettres de l’alphabet voulant bien sur prendre le pouvoir par d’interminables complots.)

  6. Bon je dois être une grosse exigeante parce que j’ai été un peu déçue du début du combat avec l’unique bateau qui fait BOOM au lieu de la grosse débandade de tous les bateaux coincés sur la Néra que j’avais perçue dans le livre (bon, pas de chaîne, ooook).

    Sinon les scènes « off » notamment avec Cercei et Sansa sont effectivement superbes. Je pense que Cercei se fait une petite psychanalyse avec Sansa qui est en fait une jeune elle. J’ai adoré le « enjoy ! » sarcastique qu’elle lui lance en voyant que de toute façon elle va continuer à la baratiner avec « Jeoffrey est l’amour de jours, le soleil de mes nuits » (et un petit enfoiré consanguin)

    Je trouve aussi suicidaire pour Stannis d’aller à l’attaque des murs sans un petit casque (allez, un truc enflammé par la magie avec des cornes royales et tout). Il n’y a pas un seul archer fichu de viser la tête découverte du roi qui est EN PREMIERE LIGNE. C’est classe certes, mais il doit être sacrément protégé par le(s) dieu(x) pour faire du slalom entre les flèches et les caillasses.

    La chanson est juste magnifique : ça donne envie de faire un feu et de chanter sur des peaux de bêtes en levant sa choppe.

  7. Ah par contre je ne suis pas sure que les non lecteurs aient compris que les soldats de Stannis crèvent de trouille en voyant l’armée « fantôme » de Renly débouler. Là on comprend que ça la fout mal tous ces soldats en plus qui arrivent, mais je n’ai pas eu l’impression que le côté « apparition des enfers » était très flagrant.

  8. Réponses en vrac :

    Stannis bullet proof : ça c’est un meneur d’hommes, sacré bon sang ! Pas de casque ? Bah…. R’hllor le garde ! Au sujet de ce bon vieux lord of light, d’ailleurs, KOLOSSALE incohérence de la part de Greeeu Martin, qui « oublie » fort opportunément Melisandre et ses ombres dans cette affaire. Mais bon osef, sinon y’aurait jamais eu autant de bouquins :p

    Ser Mandon : wait and see…

    « C’est loooooong » : oh oui, ADWD est interminable. Mais rempli comme un œuf. Entre deux atermoiements et quatre descriptions de repas, il s’en passe des choses ! Même si la frustration est souvent votre meilleure amie dans cette lecture.

    Tommen : je l’avais trouvé bien, pas transcendant mais bien dans ses quelques scènes avec des choses à jouer. Ici, le pauvre biquet n’a rien à faire d’ autre qu’à attendre la mort avec un détachement en effet incongru. Et on me fera pas croire qu’il pige pas ce que sa mère est en train de faire :  » Je ne veux pas que mes enfants vivent dans un monde sans National Socialisme Lannisters ». Bon, ça fait jamais qu’un acteur à la ramasse :p

  9. @ La Dame,
    Un grand merci pour ces articles que l’on attend avec impatience chaque semaine 😉

    Je ne voit pas d’incohérence de GRRM dans l’absence de Melissandre : Stannis l’éloigne et la renvoie à Peyredragon pour que la prise de Port Réal soit uniquement son oeuvre.

    Je la soupçonne même d’avoir « vue dans les flammes » l’échec de Stannis et son retour à Peyredragon la queue entre les jambes mais n’avoir rien dit pour accroître l’influence qu’elle a sur lui….

  10. « Depuis que j’ai vu cet épisode, j’ai solennellement décidé de faire ma prochaine entrée en réunion publique comme Charles Dance entrait dans la salle du trône. J’ai cru qu’il allait imploser sous l’effet de sa propre classe. « 
    Ce mec est une bombe, ahahah, quand on le vois débouler on ne se demande plus d’où Jaime et Tyrion tirent leur classe légendaire !
    Un épisode extraordinaire. D’ailleurs, comme vous l’avez signalé, pas besoin d’avoir vu la série pour l’aimer, je l’ai vu avec ma sœur (avec quelques petits récapitulatifs des liens entre les personnages) et elle à beaucoup aimer !
    Lannisters, au cœur de cet épisode, rien qui puisse me mettre plus en joie.
    Et ouais, moi aussi j’ai ressentit un peu de compassion pour Joffrey quand son seul ami se tire
    A la semaine prochaine, pour l’épisode final !

  11. Bon, comme promis je viens faire le rabat joie. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impresion que personne ne voient les failles de cet épisode et pourtant elles sont légions. J’exagère mais la Dame est passée en mode fan girl, je suis un peu surpris que certaines choses ridicules ne soient pas apparues à son oeil qui décortique tout. 😉

    Déjà, je le trouve ultra mou dans le montage, les scènes d’action paraissent lentes et peu crédible. J’ai l’impression qu’ils ont voulu justement trop collé à certains passage du livre pour donner un certain rendu mais à mon avis cela fonctionne mal. Exemple, la scène du limier qui a peur du feu parcequ’il voit un mec enflammé, il s’arrête en plein milieu de la bataille, hagard … Moi ça me parait surréaliste, vu l’intensité qu’il devrait y avoir , je ne vois pas comment il peut s »échapper en faisant replier ses hommes sans laisser entrée les attaquants. J’ai trouvé la ficelle assez grosse (le mec enflammé, et j’aurai préféré le voir combattre plus prêt de la rivière dans un environnement de feu et de sang, la je trouve que ça rend très mal. Même si le jeu de l’acteur est vraiment bon.

    Dans le même ordre d’idée, l’alternance des scènes entre l’action et Cerseï . Plutôt une bonne idée à la base, ça devrait casser l’action et faire monter la tension. Au final, vu la lenteur des scènes d’actions, ça ne m’a pas donné cette impression du tout. Après je n’ai rien à dire sur le jeux des acteurs dans ces scènes là.
    La scène de la prise du bélier est ridicule, on sort par un porte dérobé ou il n’y a personne qui est 2m de l’action, le bélier est pris en 3 secondes chrono, il n’y a persnne pour le défendre, mais ou est l’armée de stannis? ha oui elle campait à 100 mètres pour charger une fois le bélier renverser. En fait, vu le monde ils pouvaient ouvrir la porte de la boue sortir tranquillement, casser le bélier et rentrer prendre une bière chez eux ni vu, ni connu.

    Stannis, j’aime bien l’idée qu’il mène la charger et qu’il soit dans les premiers sur l’échelle. Mais bon, il devient roi du mur perdu dans le warp de port réal, non seulement il n’y a pas de défenseurs sur ce mur qui ne mènent nulle part mais une fois qu’il est dessus, il y a 2 pauvres gars qui le rejoignent. Entre les 2 scènes, ou le voit sur ce mur, il doit se passer toute la bataille (vu que c’est plutôt vers le début et à la fin de la bataille pour la retraite), mais qu’à fait Stannis pendant ce temps là? sans doute planter l’étandard Barathéon et se déclarer roi du mur de port réal. Mur qui ne mène nullepart, il aurait du rester dessus, je suis sur que personne ne l’aurait jamais cherché la bas.

    Le son de manière générale, le double vitrage du dongeon rouge étant à tout épreuve, on entend aucun bruit de combat. Pire lorsque Tyrion fait son discours, sur les ramparts. On dirait que le temps s’arrête, plus de bruit. Sans doute que l’armée de Stannis a pris peur devant la « détermination » du nain et s’est enfuie pour lui permettre de casser le bélier. On a l’impression que limite les gars vont rentrer chez eux , 3 petits mots et ils sont gonflés à bloc …bref, je reste sur le son, pas assez de musique, pas assez de bruit, alors que bordel ça doit couter moins cher que les effets visuels qu’ils ont mis dans cette épisode… En plus, je pense que cela aurait amené une partie du dynamisme que je reproche à l’ensemble de l’épisode « orienté action ».

    L’ensemble du siège de port réal, ressemble à un raid de viking mal préparé, on a l’impression que cela été filmé en temps réel et que tout à durer 40 petites minutes. Je ne retrouve absolument pas le timing et l’intensité du livre à ce moment là. Je ne parle pas de l’arrivée de l’armée de renfort ou on ne voit rien et cela donne l’impression que tout est plié en 30 secondes… Bref pas la peine que j’en rajoute partout, je trouve l’épisode mal construit. Ce qui est dommage car l’idée de la bombe flottante était plus mal et permettait de résoudre assez vite ce passage… Même si je nvois pas des centaines de bateaux bruler comme dit à un moment (encore que là je veux bien faire un effort d’imagination).

    En ce qui concerne ADWD, je l’ai fini tout récemment et je me demande si l’effet série n’a pas perturbé Martin. Globalement je trouve le livre bien meilleur que le précédent mais je ne vois pas comment il peut finir en 2 volumes vu qu’ils réussi à avancer à peine en 1000 pages. je trouve que c’est un peu dommage, il aurait du engager la procédure qui mène au final depuis le tome 5, je trouve que partir sur des nouveaux persos et de developper l’histoire comme il l’a fait, en ouvrant, est une erreur . Globalement on dirait qu’il ne sait pas ou il va dans son récit. Bref, je peux pas expliquer mieux sans spoiler 😉

  12. Je te rejoins sur toutes tes remarques concernant cet épisode : le manque de mecs pour défendre le bélier, le fait que personne ne voit venir Tyrion et son coup de hache dans les rotules…

    Clairement c’est dans cette seconde phase de la bataille que le manque de budget se sentait le plus. D’où ce choix de coller à l’action et aux personnages.

    Ayant un ressenti totalement inverse au tien concernant le rythme de l’épisode, ça va être difficile d’aller plus loin sur cette question. Je l’ai trouvé bon, toi mauvais, et en plus, pour ne rien gâcher, pour les mêmes raisons :p

    J’ai beaucoup aimé les scènes avec la reine parce qu’elles illustraient l’angoisse des femmes impuissantes, qui renvoyaient à celle des civils, soumis au bon vouloir des hommes, ou des rois. Et cette réflexion de Cersei sur le fait qu’elle aurait aimé être un homme qui tombait tellement à pic.

    Concernant les sons, outre le fait que c’est en effet peut-être un problème de production, les femmes ne sont pas recluses près des combats. Elles sont dans la citadelle de Maegor, qui n’est pas à proximité immédiate de la porte de la boue. Et en plus de ça, la citadelle est une forteresse dans la forteresse, donc oui, ton idée sur le fait que les murs doivent étouffer les sons est sans doute l’autre partie de l’explication. Ça et le fait qu’elles discutent, chantent, jouent de la musique.

    Pour moi, la grande réussite de l’épisode réside dans sa capacité non pas à restituer, mais à évoquer. Exactement comme les épisodes de « Band of Brothers » ou de « The Pacific » => raconter la guerre, la faire ressentir sans pouvoir vraiment la montrer : on triche, on biaise, on fait des ellipses ou du hors champ. On montre peu pour suggérer beaucoup. C’est en cela que je trouve le pari réussi pour « Blackwater ». Après un explosion spectaculaire, on bascule dans une bataille plus évoquée que montrée. Mais j’y ai retrouvé le rétrécissement des enjeux que j’attendais, la tension, j’ai même crié « oh non ! » quand Lancel c’est pris une flèche, c’est dire…

    Au sujet du Limier, il faudrait que je revois l’épisode et même la saison de façon générale pour retrouver les passages, mais sa phobie du feu est préparée. Il me semble qu’il a une réplique où il dit un truc comme « écarte cette torche de ma tête où j’arrache la tienne » (en substance, hein),et on le voit reculer devant le feu au moins à deux reprises, dont une, sûre, dans cet épisode. Après, ça m’a peut-être paru évident parce que je suis lectrice, aussi.

    Aaaah, ADWD… sans spoiler, je me suis surprise à penser que les meilleurs chapitres sont ceux de « Reek ». Ceux de Tyrion m’emmènent de « raaaaah ! » en « aaaahahaha!!!! mais WTF !« . Le pire c’est que je pense que GRR sait très bien où il va (R’hllor vs l’Hiver, la chanson de la glace et du feu, pour schématiser), sauf que comme toi, je me demande comment il va faire pour amorcer le final en conservant un rythme pareil. Son problème me semble être les personnages. Ils sont la force de ces bouquins, mais la plus grande faiblesse de GRR : comment peut-il se résoudre à mettre un point final à leurs histoires ? Il a beau massacrer du personnage à tour de bras, je pense que dans le fond, c’est un grand sentimental, le GRR… :p

  13. Pour le post-ADWD, je pense que le rythme va pas mal s’accélérer justement.

    Et sinon, oui ADWD est bien frustrant surtout parce qu’on sait tous que la suite ne va pas arriver rapidement. Et les chapitres Dany/Tyrion sont les plus frustrants je trouve.
    Je reste confiante. Il ne finira peut-être qu’ en deux très très gros tomes 🙂

  14. Ouhlala, les chapitres de Dany…. Préfère même pas en parler, même après you know what.

    Eh pour l’apathie de Tommen, j’ai réalisé un truc tout à l’heure : sa mère c’est Cersei, son frère Joffrey. Soudain quelqu’un propose de l’empoisonner => best day, ever.

  15. Je crois qu’on doit être d’accord lol 🙂 … J’ai surtout l’impression qu’il y avait moyen de faire bien mieux avec les moyens qu’il y avait sur cette épisode. J’aurais préféré à la limite qu’ils montrent moins de scènes, quitte à suggérer encore plus mais que les scènes soient mieux … Le pire c’est que je n’ai rien à reprocher aux acteurs…

    De toute façon, i lfaudra aussi que je revois l’épisode une fois ma déception personnelle passée, j’aurai sans doute un avis un peu différent après 😉 .

    Pour grrm, le problème étant que pour mettre fin à un point de vue, il faut soit que le personnage disparaisse, soit qu’il rentre plus ou moins la même partie de l’histoire qu’un autre.

    La précipitation des événements me fait un peur, ça risque de faire l’effet d’un « ben c’est tout »… Il me semble avoir lu justement qu’il avait des problèmes avec la trame de Meereen (sur son blog) , c’est cela qui me laisse penser qu’il a du pas mal improviser et qu’il s’est piégé lui même dans son histoire …

  16. @ Run

    Meereen est un sacré bordel et un foutu bourbier, y’a pas d’autres mots. Je ne sais pas forcément pour la précipitation des événements. Je peux pas trop en dire plus pour pas spoiler mais à Westeros certaines choses peuvent aller très vite sans qu’on soit frustré ou qu’on trouve ça artificiel je pense.

    Sur Essos, c’est un peu moins le cas.

    Ceci dit, rien n’empêche GRR de couper le sixième tome en deux comme pour ACOF si mes souvenirs sont bons.

    Pour la bataille de la Nera, je partais avec des attentes très basses et c’est sans doute pour ça que je suis agréablement surprise même si le manque de budget se voyait à l’écran.

    @tous : Un truc aussi qui me chiffonne, ça explose le feu grégeois ?

    @La Dame : aah t’es arrivée à ces chapitres qui te font comprendre pourquoi les chapitres Dany sont frustrants !

  17. Tout liquide inflammable se dilate lorsqu’il brule, ça explose donc dans le sens ou ça se dilate tout azimut, et que que le souffle du feu A projette le liquide B en l’air, qui s’enflamme de se dilate à son tour, projetant le pot C et D, le tout en très rapide bien sur.

    Heu sinon je suis un peu perdu pour les livres, j’ai acheté la version « pocket » soit 12 tomes, mais apparemment la version pocket n’est pas complète, un site web me dis oui, l’autre non, et le troisième me dis ERROR 405 : don’t care.

    Je suis actuellement en train de lire « un festin pour les corbeaux ». Est le dernier livre du dernier tome?

    Merci d’avance.

  18. @ Choub : oui, tu es bien en train de lire le dernier tome en français paru en édition de poche.

    Sur la fiche wikipedia du Trône de Fer, il y a un super tableau. Où tu pourras entre autre découvrir que Pygmalion se fiche bien de ses lecteurs avec ses trois tomes pour ADWD, assez pauvrement traduits, qui plus est….

  19. @choub : Merci de m’avoir éclairée sur le sujet 😉

    Se retenir de dire du mal de Pygmalion, se retenir de dire du mal de Pygmalion, se retenir de dire du mal de Pygmalion, se retenir de dire du mal de Pygmalion…

    Ceux qui me connaissent sauront que c’est fichtrement difficile pour moi de ne rien dire sur le sujet. La Dame, tu sais déjà tout ce que je pense de cette maison d’édition qui découpe les romans comme des vulgaires salamis. (oups !)

  20. Concernant l’accélération de l’action, justement, j’ai été surprise, agréablement surprise, par la rapidité avec laquelle GRR a traité le déplacement d’un type que je nommerai pudiquement Jojo le Lépreux. Moi qui pensais devoir subir au moins deux chapitres longs et pénibles respectivement intitulés « Jojo a le mal de mer » et « Jojo dans la tempête » le tout servi sur lit de flashbacks enamourés (rapport à un autre personnage que je nommerai pudiquement Monsieur Roses d’Hiver), j’ai presque crié « Quoi ! Déjà là ? » en le croisant dans un chapitre. Si GRR décidait à partir de maintenant de pratiquer un peu plus l’ellipse et moins les détours, on pourrait en effet en voir la fin en deux énormes volumes…

  21. Voilà 🙂

    Tu évoques exactement ce dont je veux parler. S’il ne s’amuse pas à nous imposer des cliffs et autres longs détours (mon regard se tourne vers un certain nain), ça devrait aller beaucoup plus vite sans nous choquer bien au contraire.

  22. Merci pour le fameau tableux.

    Et heu, qu’en est il de votre ressentiment vis à vis de « J’ai lu »?

  23. Euh, j’ai lu, c’est la même traduction que Pygmalion, vu qu’ils doivent récuperer les droits et ils reprennent le découpage … Il y a des version intégrales qui sont apparus depuis pour les 4 premiers tomes je crois.

    La traduction de Jean Sola était plutôt pas mal non?

    Je me suis surpris à lire le tome 5 en anglais sans trop de difficultés

  24. Le travail de Sola restituait bien celui de GRR Martin. En tout cas, je ne me sens pas dépaysée en lisant ADWD en anglais.

    Par contre, son remplaçant sur le tome 5, Patrick Marcel, fait un boulot juste honnête. Je m’en suis rendue compte en reprenant ADWD en anglais après avoir lu « Le Bûcher d’un Roi ». C’est très très affûté,y’a rien qui dépasse, mais au point que ça appauvrit un peu le style de GRR Martin. Et question ambiances, ça perd.

    Actuellement, j’aurais tendance à conseiller à ceux qui on un niveau d’anglais correct à tenter le coup sur la VO. Je pensais que j’aurais besoin d’un dictionnaire et tout, mais non. Le fait d’avoir lu les tomes précédents en français suffit pour s’y retrouver sans problème.

    Non seulement on y gagne le style de Martin, mais en plus on peut avoir toutes les infos en une seule fois, au lieu de devoir attendre décembre prochain, mouhahahaha !!!!

  25. aah les pluies de castamere ….
    une simple balade qui a elle seule résume bien la famille lannister …
    http://www.lagardedenuit.com/wiki/i
    sinon ladame , je vois que tu est en train de succomber aux charmes de cette sympathique famille avec tout tes commentaires positifs sur eux ( et même sur lancel ^^)
    the battle is over , we’ve wone …

  26. Eh ben quel choc ser Poupy Lannister ! Vous ici !

    Rien que pour célébrer ton commentaire, dans mon dernier billet de la saison, j’exposerai pourquoi je soutiens les Targaryens. Nan mais.

  27. Cher Dame, je confirme tes craintes : à savoir que, même si ce billet est très bon, le fait qu’il traite d’un épisode irréprochable, lui fait perdre un peu de son charme habituel.

    Et si je me permets de dire çà, c’est que je pense qu’il en en est tout autrement de l’épisode 10, qui devrait te réserver quelques accidents de Nesquik. Autant te prévenir ! Et vivement le prochain billet. 😀

  28. Oui, dire du mal est un exercice bien plus facile.

    D’ailleurs, je me demande si D&D n’ont pas fait exprès de merdouiller dans le season finale, sauvagement et à de nombreuses reprises, juste pour me permettre d’écrire un billet à l’ancienne.

    Une chance que j’ai regardé l’épisode entre 23h30 et 00h30 hier, ça m’a éviter de me renverser des trucs dessus…

  29. Bon j’ai revu cet épisode et comme je suis une girouette, j’ai un peu changé d’avis … A la première vision la déception m’avait gagné et je m’étais focalisé sur les détails WTF qui m’avaient laissé un gout bien amère.

    Mais bon, après revisionnage, j’ai quand même été très injuste. Même si on peut faire un peu mieux, c’est quand même bon. J’ai revu le passage du limier qui m’avait fait tiquer notamment et là je n’ai plus eu du tout cette impression de ridicule… Bref, je vais pas faire un mea culpa entier mais du coups lecteurs de ce blog, vous avez le droit de me flageller pour avoir été médisant de manière injuste

    (avec un lacet, parceque j’ai la peau fragile, ça doit pas faire trop mal comme ça?)

  30. Avec un chapelet de saucisse, on peut ? Je dis ça parce que je trouve que c’est un truc sympa qui s’est un peu perdu, la flagellation avec des saucisses.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *