…and mine are long and sharp my lord, as long and sharp as yours.”

On dira ce que l’on voudra de l’épisode du jour, mais après celui de la semaine dernière qui avait imposer une certaine fidélité aux livres, celui-ci sait particulièrement bien prendre la tangente en assumant sans jamais se planter les libertés que la série a su prendre.
Bref, c’est un peu l’épisode de la maturité, qui confirme les qualités esthétiques du show, affirme ses partis pris et, comble de l’ironie, rompt définitivement avec une de ses inventions les plus controversées et ce, au service de l’histoire.
Bref, un épisode que j’ai beaucoup aimé.

Avant d’aller plus loin, chose promise chose due, j’adresse donc mes remerciements à Sesky pour avoir déniché le GIF que tout le monde attendait visiblement impatiemment (vous êtes vraiment une bande de pervers, honte sur vous…) et qui lundi dernier était introuvable, GIF que je m’empresse donc de placer ici, en guise de rattrapage.

Écartez les enfants du poste.

Avec mon bonus track perso de la semaine, parce que je n’avais pas non plus trouvé ce GIF et que cette réplique était vraiment excellente.

Bon aller, c’est fini la séance rétro nostalgie sur le boule de Jaime Lannister, on se concentre un peu les gens, car l’épisode du jour était vraiment trop bien !

Hell on Wheels.

« Game of Thrones » est une série pleine de surprises, qui sait recomposer son matériau d’origine pour tendre vers un processus d’adaptation de plus en plus élaboré et étonnant, mais la vache, si je m’attendais à une scène de cat fight à coup de lapins écorchés, ben ça alors !!!

Et si je m’attendais à la première scène de Bran qui ne commencerait pas par « BrancourtBranrêveSURPRISEJOJENBranseréveille » ! Non cette semaine, on a de la variété et tout, c’est JojenrêveJojenfaitunecrised’épilepsie (pourquoi pas …) Jojenseréveille »

«-Ah quelle horreur ! J’ai fait un cauchemar de transition trop atroce ! J’ai rêvé d’un homme mi-homme mi-serpillière, à la chevelure semblable à un bichon maltais.
Cela ne peut être que Jon Snow et ses fameux glorious hair of doom ! »

Comme toujours chez Bran, ses interventions se limitent donc à des vignettes dont on peine un peu à comprendre la finalité et toujours écrites sur des modèles similaires : Meera et Osha se mettent sur la gueule, Rickon « Vas-y trop relou tu vas la fermer ou je te marave ! », Hodor « Hodor » et donc des rêves verts…

On peut le dire : Bran a gagné la palme de la story line la plus chiante cette année, et s’il fait un effort, il pourrait même surpasser celle de Dany la saison dernière.

Mais bon, puisque Jojen est suffisamment urbain pour faire des cauchemars de transition, allons-y…

Man vs. Wildlings.

Cette semaine, notre aventurier de l’extrême relève un défi que même Bear Grylls et toute sa puissance des SAS combinée à celle des boy scouts de Sa Très Gracieuse Majesté n’aurait osé affronter.

«-Bon alors, Ygrid, ça fait quel effet d’escalader un Mur géant de trouzmille mètres de haut ?
Aucune idée, jamais fait. Tormund par contre est un vrai vétéran du parcours. Il a dû le monter genre, au moins 1000 fois ! Mais dis moi, tu es inquiet ?
Inquiet moi ? Non, j’ai vu « Cliffanger » et Vertical Limit », je maîtrise les fondamentaux de l’escalade
Attends, je me facepalm en silence, puis je vais te donner des crampons comme si de rien n’était et je vais te mettre mal à l’aise en évoquant tes exploits bucco génitaux, voilà, t’es content ?
HAaaaaaaan, comment ça se fait trooooop pas de parler de ces choses-là en public en plus. Pour ta peine, je vais faire la moue !
Contre feinte de la moue, en te balançant que je sais que t’es rien qu’une balance !
Oo
Je l’ai bien claqué ton beignet, là ?»


Et si Jon trahit Ygrid, cette dernière pourra se fabriquer ce magnifique sautoir.

Les réécritures, parfois, c’est bien. Parfois, comme dans le cas présent, ça manque un rien de crédibilité pour tenir la route. Ce que je reprochais à la relation Jon/Ygrid la semaine dernière semble à mon avis se confirmer. Quelque chose dans la présentation de leur « couple » ne va pas. J’ignore si cela tient à la rapidité avec laquelle la série les a poussés dans les bras l’un de l’autre, ou si c’est le jeu de chaise en rotin de Kit Harington, mais il y a un truc qui ne passe pas dans leurs scènes. Ainsi, quand Ygrid lui dit savoir qu’il n’a pas rejoint leurs Sauvageons mais qu’elle espère un peu maintenant le tenir par la *bip*, alors que pareil dialogue aurait pu très bien fonctionner, ici, non. Parce que le temps passé avec eux a été assez mal exploité et qu’il n’a finalement guère mis en place de relations entre Jon et les Sauvageons. Le scénario carbure ici au « how convenient » pour forcer les rapports entre les personnages : « on a qu’à dire qu’Orell ne l’aime pas et que Tormund lui surkiffe son boule et ses cheveux, et hop, comme une lettre à la poste ! » => non.

Ce qui me donne l’occasion de vous dévoiler le lourd secret de Jon Snow.

[ Le dossier : le lourd secret de Jon Snow.

C’est de façon très étonnante que dans ce dossier sobrement intitulé et pas du tout racoleur, je ne parlerai absolument ni de la mère de Jon Snow, ni de son père d’ailleurs.

De toute façon, ça ne servira à rien. Tout le monde sait que R+L=J.
It is known, Khaleesi.

Non, je suis venue vous parler d’un autre truc qui m’a frappée l’autre jour avec la violence d’un contrôle fiscal.

Bon, cette illumination vaut ce qu’elle vaut, d’ailleurs, je ne pourrais même pas affirmer que GRR Martin y ait pensé de façon consciente, mais le contraire m’étonnerait un tout petit peu quand même, car l’analogie est, une fois explorée, assez évidente.

L’histoire de Jon Snow s’inspirerait un tout petit peu de celle de John Smith que ça ne m’étonnerait qu’à moitié.

DAFFUQ, hurlez-vous d’un seul homme et avec justesse devant pareil énoncé en forme de bullshit !!!!!!!!!!!!!
« Mais y’avait quoi dans tes craquottes ce matin ? Ton cerveau est aussi performant que l’hélice du Charles de Gaulle ou quoi ? »
Pour votre gouverne, elle va super bien, maintenant, cette hélice.

Mais avant de me jeter vos carreaux d’arbalète au visage (oui, les jeter, car vous estimez sans doute que faire l’effort d’armer votre joujou est encore me faire trop d’honneur), écoutez un tout petit peu mes arguments. C’est fou ça.

Preuve 1. Jon Snow et John Smith ont les mêmes initiales.

Vu comme ça, on dirait une preuve en mousse. C’est pas totalement faux, mais pour mémoire, un certain James Cameron avait utilisé la même astuce dans ce que tout le monde avait conspué pour être une version in outter space de « Pocahontas » avec Jack Sully (alors que « Sully » c’était clairement une rayfayrence à « Doctor Quinn », hommage au Visage Pâle qui sympathise et collabore avec les Indiens contre le vil général Custer => obviously. « Doctor Quinn » est partout, elle est l’explication ultime à tout questionnement existentiel, plus puissante que « 42 »).

« Objection ! Cay n’importe quoi ! Jon Snow s’appelle comme ça parce que « Jon » est un hommage de Ned à son ami et tuteur Jon Arryn , et Snow, c’est parce que c’est un bâtard du Nord ! Rien à voir avec John Smith ! »

Je retiens cette objection, parce que je reconnais volontiers que mon explication est capillotractée. Ceci dit, au regard de la suite, je me demande si c’est vraiment un hasard.

Preuve 2. Une colonie aux confins du monde.

Jon Snow et John Smith viennent tous les deux vivre dans un fort isolé aux frontières d’un territoire sauvage et hostile.
Derrière le Mur s’étend l’inconnu peuplé d’étranges créatures et de tribus sauvageonnes vivants en groupes séparés géographiquement mais unis politiquement sous la houlette du roi Mance Rayder. Le plus grand péril des hommes de la Garde de Nuit est l’Hiver.
En Virginie s’étendent des territoires sauvages et hostiles où vivent des clans algonquins, dispersés au sein d’un empire sur lequel règne le puissant Powatan. Le plus grand péril des colons sera les rudes hivers virginiens qui manqueront d’ailleurs de tous les décimer (mais ils seront sauvés par ces cons d’Indiens que les Anglais n’ont pas manqué de chaleureusement remercier pour la dinde en leur offrant des maladies vénériennes).

Fun fact, Jon Snow et John Smith quittent la maison pour entamer leurs vies d’aventures et perdent leurs pères respectifs au même âge : 15-16 ans.

Preuve 3. Une expédition en terres sauvages.

Le travail de John Smith consistait à repérer et à cartographier les terres de Virginie pour faciliter l’implantation des prochaines colonies, définir les zones exploitables et situer les Indiens sur ce territoire immense.
Jon Snow rêve de devenir patrouilleur au-delà du Mur et d’arpenter ces terres sauvages pour en découvrir les mystères. Ce vœu sera exaucé plus tard par Qhorin Mi-Main.

Preuve 4. Un agent infiltré.

Jon et John sont tous les deux capturés, l’un par les Sauvageons, l’autre par les Indiens, et menés à leurs rois.
Là, les deux personnages divergent un peu, car si John Smith infiltre officiellement les Algonquins afin de définir avec eux les termes d’une occupation partagée des terres (même si le but ultime était l’entubage des Indiens, au départ, les Anglais n’ont pas d’autre choix que de faire ami-ami avec eux, ne serait-ce qu’en raison de leur très nette infériorité numérique, et de la puissance de l’empire algonquin qui aurait pu les balayer du moins les deux premières années relativement facilement), Jon Snow devient un agent infiltré chez les Sauvageons de manière officieuse. Mais dans les faits, le but est le même : observer, récolter du renseignement et l’exploiter ensuite pour anéantir la menace.

Preuve 5. De la collaboration à l’horizontale.

Et puis paf, l’un et l’autre tombent sous le charme d’une jolie sauvageonne qui leur enseigne les us et coutumes de son peuple.

Alors quoi ? Cela vous semble faible ? Les points communs et analogies ne sont pas plus tirées par les cheveux que celles faites à l’époque entre la légende Pocahontas et « Avatar ».

Parce qu’il y avait du monde pour brâmer « AHMAIS AVATAR C’EST TROP POCAHONTAS CAYPAORIGINAL !!!!!! » mais que j’en ai pas vu beaucoup pour venir faire le même reproche à GRR Martin. Alors que bon, moi je trouve mes preuves accablantes.
Et je ne dis pas ça dans le mauvais sens du terme. GRR est Américain et l’histoire de John Smith est là-bas une légende nationale, un élément de culture populaire fort (de toute façon, la culture populaire est d’autant plus forte dans les pays anglo-saxons qu’elle est estimée à sa juste valeur, et paf pour nous, pauvres français). Qu’il s’en soit consciemment ou inconsciemment inspiré n’est ni honteux, ni nul. Un écrivain est une éponge.

C’était le dossier : le lourd secret de Jon Snow (R+L=J)]

Revenons à nos moutons…
Mais comment Ygrid a t’elle fait pour griller ainsi Jon Snow, par la barde de Merlin ??

Est-ce grâce à ce puissant pouvoir que l’on nomme intuition féminine ? Un sens de l’observation particulièrement aigu ? Le fait que Jon soit joué par Kit Harington ce qui en fait le pire comédien de ce côté du Mur ?


Le mystère reste entier, mais plutôt que de nous prendre la tête sur ce genre de question, passons donc à l’action et grimpons.
Je demande un arrêt sur image au niveau des crampons de Jon : regardez comme il a l’air super fier de se les attacher aux pieds => le fou ! Ce sont des crampons ridicules supposés supporter son poids et ses efforts pendant une ascension que l’Everest à côté c’est pour les tapettes, et tout ce qui les retient à ses bottes, se sont de petits bandes de tissu sauvageon, soit un truc sans doute à peine plus solide que de la gaze !!!

Néanmoins, personne n’aura de soucis de crampons durant cette superbe ascension qui s’annonce être le fil rouge de l’épisode, un évènement qui semble de loin finalement assez simple (une bande de loqueteux qui escaladent un mur de glace) mais qui s’avère être un exploit héroïque lequel teinte très fortement la fin de l’épisode d’une aura de fantastique aussi puissante qu’elle prend sa source dans un acte purement humain et physique. C’est là que la série se met à faire très fort, lorsqu’elle conclut cette longue séquence d’une scène superbe où Jon et Ygrid découvrent le monde depuis le haut du Mur.

C’est beau parce que c’est en quelque sorte l’apogée d’Ygrid, qui avait annoncé plus tôt son rêve de tenter l’escalade, et aussi parce que l’aura quasi mystique du Mur est telle dans cet univers que cette simple scène toute bête (Jon et Ygrid s’embrassant à la fin de leur ascension) devient une des plus fortes de la saison.
Je note que la scène totalement inutile de Sam et Vère, dont je n’ai même pas envie de parler (vignette de la semaine, NEXT !!!!) servait à renforcer l’impact de ce final, par l’évocation de la hauteur incroyable du Mur (« si haut que parfois, il se perd dans les nuages« ). Bref, pour ce qui était pourtant un passage obligé et attendu, cette ascension au sommet du Mur est à mon avis une réussite que D&D ont su sublimer en utilisant à bon escient une relation pourtant bancale d’un point de vue narratif : Jon est le Nord, Ygrid l’Au-Delà du Mur. Lorsque parvenus au sommet elle se redresse pour voir le paysage, elle montre à Jon sa terre. Puis, c’est lui qui la conduit vers la sienne. Leur baiser devient dès lors symbolique, parce qu’il traduit pour Jon l’union entre les deux ennemis. l’ascension est le terme de son cheminement de Corbeau à Sauvageon, mais il ne saurait renoncer à l’un comme il ne peut adhérer à l’autre. Jon, pour une fois dans sa vie, choisit de faire un truc intéressant et novateur, et ce de son propre chef : il choisit la voie de l’union.

Confrérie.

Cette semaine, Arya apprend les joies du tir à l’arc : la flèche qui tombe alors que tu viens juste d’encocher, la corde qui te marave le bras/l’oreille/la joue, toutes les options peuvent être valables à la fois, les cible trop petites, les flèches baladeuses…
Je suis mauvaise langue… Elle s’en tire plutôt bien, parvenant déjà à tuer de mille morts un mannequin de paille en ciblant « head, tits, balls », les endroits stratégiques, tout en les attribuant mentalement aux personnes en tête de sa dead list. A sa place, j’aurais choisi le spot d’Ilyn Payne pour Joff. Et j’éviterai de tirer dans la tête de Cersei. Y’a aucun organe vital à endommager par là.

Bon eh, les mecs, c’est quoi cet épisode Décathlon ? « Pour escalader le Mur faut bien planter le piolet », « pour tirer à l’arc faut utiliser les muscles du dos et pas viser »…

MAYSOUDAIN !

« Coucou, c’est le service de livraison, on vient récupérer un colis ! »

Elle avait quitté Stan pour on ne savait trop où, la revoilà Méli, qui cataclop dans la forêt à la recherche de sang de roi. Sur le papier, elle est rudement mal barrée son affaire, heureusement que Robert Baratheon semait les bâtards aux quatre vents et que, comme de par hasard, ouh ben ça ça tombe bien alors ! Thoros de Myr, un collègue de travail à elle, en a justement un sous le coude.

Moué.

Bon.

Admettons.

On sait que Mélisandre voit tout un tas de choses dans ses flammes. Elle avait d’ailleurs annoncé à Stannis qu’elle jouerait un peu les wanderers jusqu’à ce que R’hllor, le dieu des costumes à paillettes et des stroboscopes lui désigne sa destination.
La voici donc au QG de la Confrérie et si tout s’emboite parfaitement d’un point de vue narratif, l’ensemble fait tout de même un peu grosse ficelle. Même en admettant que Gendry s’est juste retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Mais finalement, ça passe.

Enfin dans l’immédiat, ce n’est pas trop Gendry qui fascine Mélisandre. Déjà, il y a Thoros de Myr pour lequel elle se fend d’une exposition de back ground qui frise le lourd, mais en réchappe pour deux raisons : Mélisandre s’en sert pour le rabaisser, et puis l’échange a lieu en haut valyrien, occasion de « la séquence en haut valyrien de la semaine« , ce qui coupe les deux protagonistes du reste de leurs troupes respectives.
Bref, ça passe, et plutôt bien en plus.



Deuxième objet de fascination pour Mélisandre : Beric Dondarrion. Je la comprends. Il est super choupi lord Beric avec ses cicatrices plein le torse et son bandeau qui lui donne un petit côté Albator. « Ainsi Thoros, je vois que vous vous êtes bricolé un genre de créature de Frankenstein dans votre cave. C’est n’importe quoi, je tenais à vous le dire. Vous êtes un fumiste doublé d’un alcoolo. Alors que moi, jamais j’ai séché un cours, j’ai eu tous mes semestres du premier coup, et tout ce que j’obtiens, c’est le pouvoir d’accoucher de bébés brumeux qui tuent les gens. Comment cela se fait-il ?« 

Thoros n’ayant aucune explication convaincante à donner à pareille injustice, Mélisandre décide d’en venir au sujet qui de base, la préoccupait : le sang royal de Gendry qui termine donc sa carrière de forgeron au service de la Confrérie saucissonné dans un chariot.

Malgré son côté un peu téléphoné de départ, cette séquence auprès de la Confrérie est un très bon passage de l’épisode qui nous rappelle douloureusement combien cet univers crée par GRR Martin peut être impitoyable. Car Thoros et sa bande ont beau nous paraitre sympathiques (et un peu nécromanciens aussi sur les bords), leur gentillesse ne saurait prendre le pas sur le bon vieux pragmatisme. Mélisandre veut ce garçon qui ne leur est rien contre moult PO pour acheter du stuff ? SO BE IT !
Il n’y a guère qu’Arya, une Stark comme de par hasard, pour venir leur rappeler l’immoralité de leur conduite et venir expliquer à Mélisandre que ses histoires de Gendry qui ferait rise and fall des kings, c’est n’importe quoi, que Gendry il fera rise and fall personne, na, et que de toute façon, c’est rien qu’une sorcière.

Et soudain….

THAT WAS NOT IN THE BOOK !!!!

Mélisandre se retourne sur Arya en roulant des yeux d’une manière qui n’est pas sans rappeler celle de Valérie Pécresse, pour lui balancer un truc de malade que tout les lecteurs ont du recevoir comme un uppercut dans leurs faces de sachant : « We will meet again…« 
Hein, quoi, comment ? Meet again, d’où que tu vas la meet again ? C’est un truc de malade !

Avec son accouchement de la saison dernière, on tient là la meilleure scène de Mélisandre.

La semaine prochaine : qu’est-ce que Mélisandre entend par rise and fall rapport à Gendry ? Comment Stannis va t’il prendre l’arrivée d’un jeune forgeron bodybuildé à Peyredragon ?

L’épouvantable calvaire de Théon Greyjoy.

Ambiance

[Intérieur jour : une cave. Un maître, son apprenti et Barry.

Apprenti : Mais, maître Ned, dites-moi… Qu’est-ce au juste que la Loose ?
Maître : C’est une sorte de fluide créé par tout être vivant, une énergie qui nous entoure et nous pénètre, et qui maintient la galaxie en un tout unique.
Apprenti : Wooooahh, c’est fou… Et la Loose est-elle forte en moi ?
Maître : Tache d’oublier ton être conscient maintenant, et agit d’instinct.
Apprenti : Je vais essayer de deviner qui est Barry.
Barry : On est pas sorti de l’auberge.
Maître : Bien, mon jeune apprenti Theon, n’oublie pas que l’œil ne voit que la surface des choses, ne t’y fie pas.
Apprenti : Alors… Il a des yeux de fou, et il aime découper les gens en les faisant couiner… C’est sans doute… Non…
Maître : Laisse la Loose te guider.
Apprenti : C’est le fils caché de Maïté et Francis Heaulme !
Barry : Nope…
Maître : La Loose, Theon… Concentre-toi.
Apprenti : OMAGAD § Barry est un Karstark !!! ahahah ! Te voilà démasqué, vil seigneur sith !
Barry : Argh, je suis fais comme un rat, tu m’as percé à jour.
Maître : Que la Loose soit avec toi, Theon, toujours.

Et la preuve, c’est qu’évidemment, Barry n’est pas du tout un Karstark. S’eut été trop beau, même si l’astuce est extrêmement habile car à ce stade, le non lecteur a dû lui aussi trouvé que la déduction de Theon était géniale.
Le lecteur, lui sait bien qu’il n’en est rien. Vu que j’ai déjà spoilé ici (désolée, je pensais sincèrement que l’identité de ses ravisseurs serait dévoilée très vite), je vais éviter d’en remettre une couche, mais indice, après la scène de Theon sur son chevalet, nous retrouverons immédiatement ce même chevalet décorant le fond d’une salle à manger. Transitions…

La meilleure réplique meta de l’épisode, de la saison, de la série, revient à Barry, qui écorche le 4e mur en nous livrant cette très belle phrase, que je consacre « phrase de la semaine » :

Chenonceau.

Ahah ! Il est temps pour Robb de mettre en branle son master plan !


« Produire un héritier ! »

Mais non, idiote ! Se rabibocher avec les Freys pour fondre tel le faucon sur le laperau épouvanté sur Castral Roc et … Alors gagner la guerre, non… Enerver Tywin Lannister, ça oui, pas de problème…
Je m’égare à parler stratégie, revenons à l’essentiel : les Freys négocient en bonnet de nuit.

Holy frakking crap, c’est quoi ce look les mecs ? Au mieux, on dirait que vous êtes tombé de votre lit, au pire,je dirais bien que ça vous fait des têtes de gland, mais comme je suis polie et que mon langage est aussi châtié que celui de Sansa, je m’en abstiendrai.

Grand prince, Robb commence par accorder généreusement Harrenhal à lord Walder, parce que bon, une forteresse archi miteuse avec des frais de rénovation qui dépassent largement le déficit de la couronne, c’est sûr que le vieux en sera tellement ravi qu’il risque d’en avaler son dentier.
Bien, il semble que les Freys trouvent le deal honnête. Mais bon, c’est pas tout. Il y a eu affront, il faut réparer. Walder Frey exige un mariage en remplacement de celui de Robb avec sa 45e petite fille.

Tout le monde se met à regarder Edmure.

«-Pourquoi vous me regardez tous ?
Lord Frey exige un mariage pour compenser celui que Robb a fait capoter.
Mais pourquoi vous me regar…. Oh non. Nononononononon….. JE VEUX PAS EPOUSER LORD FREY !!! »

Après quelques minutes nécessaires à l’apaisement de la crise de tachycardie d’Edmure, Robb peut sereinement et de fort mal honnête façon commencer à persuader son oncle de payer ses factures.

  • yeux de chat*

«-Diiiiiiiiis, tonton Edmuuuuuuure…. Tu vois pas que je suis comme en train de perdre cette guerre ?
Qu’est-ce que ça peut me faire ? Fallait réfléchir avec ton cerveau plutôt qu’avec ta *bip* !
C’est ce que je lui ai dit, il m’écoute jamais !
Maman !
Ceci dit, Edmure, Robbie a raison. Tu vois, nous les Stark, on carbure à l’honneur, au devoir, à la morale. Alors tu vois, c’est drapé dans ma couette d’honneur de devoir et de moral que je te demande poliment, fermement, et honorablement d’épouser Cunégonde Frey pour sauver les précieuses miches de mon fils. Regarde un peu ses yeux de chat…
Mais… je… Je suis pas responsable du fait qu’il soit trop manche pour gagner une guerre !
Ah oui, petit con ? Et tes précieux moulins ? C’était pas une erreur stratégique majeure qui nous a sans doute couté une victoire immédiate et écrasante sur les forces Lannisters ?
Pardon oncle Silure, mais je vois pas le rapport.
Moi non plus, mais c’est une histoire d’honneur, de devoir, et de morale. Epouse Cunégonde Frey, et ferme-la.
En fait, je vais changer de famille, je crois.
Pardon ?
Ouais, je veux bien épouser n’importe quel Lannister, même Tyrion, du moment que je sois plus associé à vous.
Plait-il ?
Un Lannister paye toujours ses dettes. Un Stark par contre, ça les fait payer par le voisin. Pardon mais je trouve que vous êtes rien qu’une sale bande d’enfoirés…
Ouais, mais si tu l’épouses, tonton, je m’en souviendrai. Cette pensée te tiendra chaud l’hiver.»

Et voilà comment on touche le fond, merci Robb Stark. Alors là dans le genre petit saligaud qui n’assume pas ses erreurs, il se pose là. Magistral. Pour un peu, je lui aurais collé une beigne. Mais bon, il aurait sans doute fait le coup des yeux de chat.

Un diner presque parfait.

Notre hôte de ce soir est Roose. Roose est un père célibataire de 47 ans qui vit dans le Nord avec son fils unique et vaguement bâtardisant Ramsay.


J’offre ce magnifique poster de Roose Bolton à tous ceux qui sauront l’apprécier.

Mais sans plus attendre, faisons connaissance avec Roose, un homme du Nord au charme pittoresque et qui cultive un certain goût pour la convivialité.

Roose : Ramsay et moi on a une vraie passion pour la cuisine. Surtout pour la charcuterie.

Voici pourquoi, pour ses invités de ce soir, Roose a décidé de préparer sa spécialité.

Roose : Du steack à la menace. C’est un des plats que je réussis le mieux. Avec le carpaccio de regard impénétrable et la verrine de mind fuck.

Ce soir, Roose mis tout sur son ambiance et sa cuisine. Car les épreuves de la vie n’ont pas épargné ce père courage forcé d’aller de château en château.

Roose : Être vassal est un métier passionnant, mais les à-côtés sont parfois un peu difficiles à gérer. Harrenhal est assez difficile à décorer mais je voudrais, dans la mesure du possible, créer une ambiance chaleureuse. J’ai mis des tentures avec des mecs écorchés dessus, voyez ! C’est déjà beaucoup plus cosy.

Mais déjà, ses invités sonnent à la porte…

« –Dites-moi, ser Jaime, vous m’avez l’air tendu.
Tendu, moi ? Pas du tout.
Je suis soulagé. Je voudrais surtout pas que vous vous sentiez mal à l’aise.
Je vois pas pourquoi je le serais, lord Bolton : je suis l’otage du vassal de mon ennemi, votre banneret vient de me couper la main, on loge dans un château qui ressemble à l’antre d’un vampire dans un film de la Hammer et vous êtes le sosie du fils caché de Daniel Craig et Vladimir Poutine. Non franchement, c’est cool.« 

Mais passons tout de suite aux notes :


« Alors pour l’ambiance, je mets un 4 sur 10 parce que j’ai pas beaucoup apprécié les menaces de mort. Sinon, pour la cuisine, se sera un 5 sur 10 c’était bien dressé, un joli plat, mais la viande était un peu dure. Par contre j’ai adoré le dessert Retour à Port Réal. Et puis j’aimerais ajouter que les gens qui boivent pas d’alcool, ça me met mal à l’aise. »


« Alors en décoration, Roose, je te mets un 2/10. Le motif des écorchés ce n’était pas du meilleur goût. Je te conseille de regarder plus souvent D&Co. En ambiance, je te mets un 3/20. J’ai pas pu jouer au jeu du couteau, j’ai du couper le steack de mon voisin de table et ton thème soirée costumé princesse du Moyen Âge, ce n’est pas du tout mon style. Pour la cuisine, je te mets un 2/20 vu que j’ai pas eu l’occasion de la goûter, rapport à mon voisin de table. « 


Si la série excelle bien à une chose, c’est, comme le livre, à tisser des parallèles et des liens entre des personnages qui parfois n’ont pas grand chose à voir entre eux. Nous en reparlerons ultérieurement, à l’occasion d’un dossier sur les jeux de miroir et jumeaux maléfiques dans le Trône de Fer.
Ici, sont concernés Jaime et Theon, étrangement unis par ce motif du chevalet. Il n’est sans doute pas innocent que l’étendard des Bolton soit justement dans le dos de Jaime, qui comme Theon crucifié, est à la merci de son geôlier.


And now, le meme de ©Fewer

Ces deux personnages sont particulièrement intéressants car ambivalents en ceci qu’ils apparaissent d’abord sous un jour qui leur est peu favorable pour ensuite se révéler plus complexes et motivés dans leurs actions les plus abjectes ou révoltantes par des raisons plus ou moins bonnes.
Ils divergent pourtant nettement en ce que chacun représente : Jaime incarne une forme d’honneur pragmatique, Theon une ingratitude caractérisée. Mais ils partagent un même moteur à leurs actions, le désespoir affectif, qui les rend immanquablement pathétiques.
Tous deux vont pourtant finalement tomber aux mains d’un tortionnaire qui loin d’être méchant gratuitement, s’avère être aussi un porteur de mort symbolique. Theon disparait de la surface du monde après la prise de Winterfell par les Bolton, Jaime se voit amputé de cette main qui avait construit sa réputation, dans tous les sens du terme (main d’épée qui lui vaut l’honneur d’être le plus jeune chevalier jamais adoubé, main tueuse du roi Aerys…), ce qui équivaut pour lui à la mort (voir sa mine de zombie la semaine passée et son envie d’en finir).
Jaime et Theon sont deux personnages virtuellement morts. Et en passe de renaître. Je ne m’attarderai pas davantage sur Theon, au risque de spoiler, mais je dira juste une dernière chose à son sujet, pour renforcer le parallèle avec Jaime : la main que Barry choisit d’écorcher est comme par hasard, la droite.
Quant à Jaime, qui a déjà entamé son processus de retour, on peut d’ors et déjà constater qu’il a abandonné son ton condescendant et sa manie de se cacher derrière les jupes de sa famille au profit d’une technique plus proche de celle qu’employerait son père pour arriver à ses fins. Il y a encore du boulot avant qu’il soit capable de négocier comme un pro, mais on tient le bon bout.
Amusant d’ailleurs cette semaine, Theon était lui aussi acteur d’une conversation durant laquelle chaque mot pouvait avoir des conséquences désastreuses.

Bon, sachant ce à quoi on aura droit la semaine prochaine, et espérant que cela soit dans le final de l’épisode, je n’en peux déjà plus d’attendre (« A bear, a bear…« )

Then ,now, forever.

Message d’avertissement :

Les Superstars de la Westeros Wrestling Entertainement sont des professionnels de haut niveau, avec des qualités athlétiques exceptionnelles. En conséquence, il ne faut absolument pas tenter de reproduire ou d’imiter le contenu de ce programme.

SUPER CLASH OF THE WEEK !!!!!

Mesdames et messieurs bienvenue pour cette soirée exceptionnelle DobiouDobiouSMACK DOWNGRAAAAEEEUUUUH !!!!!!

Venue du fin fond d’un jardin à la française, une légende vivante, I GIVE YOU the King Slayer La Reine des Epines, LAaaaaaaaaaaaaady Olennaaaaaaaa !!!!!

Issu des côtes battues par les flots de l’ouest sauvage, le luchador de Castral Roc, celui qui quand il va aux cabinets produit le PIB du Burkina Faso, Le Lion de Port-Lannis,
Tyyyyyyyyyyyyywiiiiiiiin LANNISTER !!!!!

Ah on sent que les deux adversaires ont un lourd passif, oui, y’a comme qui dirait du dossier entre ces deux-là, je sens que l’engagement va être violent et c’est lady Olenna qui prend l’initiative avec la prise du Loras « Pride of Highgarden », une passe de chauffe, parce que pas super convaincante. Mais le Lion contre-attaque d’une « mafillelareineestaussiricheetveuvequeJoanCollins », ouh ça fait très très mal !
Attention Tywin, qui s’y frotte s’y pique ! AHLAVIOLENCE de ce coup, Olenna l’envoie voler dans les cordes tellement fort qu’il rebondit et va se bêner la face sur le ring « ELLE EST VIEILLE TA FILLE », va-t-il se relever ? NON ! La reine des Epines vient de le bloquer avec un leg trap of the menopause incoming, il prend TRES cher !

INCROYABLE !!!! Tywin retourne Olenna comme une crêpe, ILSERELEVE ! Double knee armbreaker__ you’re grand son is gay !__

Ohlala, mais c’est pas possible, mais ce combat est fou ! Ils vont se tuer !!!

Il va l’achever au bodyslam, c’est sûr ! ESQUIVE ! MANŒUVRE D’ESQUIVE ! La Reine des Epines, lui botte le cul : YOU ARE SO GAY TYWIN !!!!!!!!! SOOOOOOO GAAAAAAYYYYY !!!!!!!



Attendez, là, je m’éponge le front c’est trop d’intensité dans le stress et l’angoisse, MAY ILS SONT FOUS !!!!
On a frôlé le knock out je crois, mais on la fait pas à un vétéran de la DobiouDobiouSMACKDOOOOOWN comme Tyyyyyyyywin LAAAAAAAnister ! One-handed Bulldog sur Olenna qui INCROYABLE ELLE ESQUIVE REMARQUABLEMENT BIEN POUR UNE FEMME DE 176 ans !!!!
Et elle le Incest leg sweep avec une viiiiiiiiioleeeeence !!!!!
Cette fois s’en est fait de Tywin, je crois qu’il ne s’en remettra jamais. C’est triste de voir un pareil champion à terre. Olenna est rincée, elle a tout donné dans ce beau combat DEGAGEMENT DE TYWIN OHMONRHLLOR !!!!
HEAD CISSOR qui éjecte Olenna du ring à 3m50, elle a fait un vol plané la mamie « LORAS IN THE KING’S GARD, BITCH ! » Qu’est-ce qui vient de se passer ? Alors ça c’était un retournement inattendu.

Haut Jardin au tapi, Tywin conserve son titre de champion du monde poids lourd de la DobiouDobiouSMACKDOWN.

On va mettre au moins une semaine à s’en remettre.

Du coup, on a tous besoin d’un intermède, je crois.

J’aime bien les clisn d’oeils de D&D aux lecteurs. Ici, il était particulièrement savoureux de voir notre bon Tywin, après s’être fait traité de gros gay qui fait rien qu’à tripoter les épées de ses escuyers par une vieille chouette, dégainer son argument ultime « Garde Royale » avec une telle aménité.

Car en menaçant Olenna et tout Haut jardin de les priver de l’unique héritier mâle de la famille, il ne faisait que rejouer une scène de son passé.
Aparté rapide : dans les livres, Margaery et Loras ont un frère aîné, Willos, qui est promis en mariage à Sansa et qui a un pied bot, pour l’anecdote.
Mais dans la série, Loras est le seul fils de Mace Tyrell. S’il venait à ne pas avoir d’enfants (chose qui pourrait en effet bien arriver car c’est Margaery qui l’a dit : « it’s very painfull and it cannot possibly result children« ), alors se seraient les fils cadets de Joffrey qui viendraient à régner sur Hautjardin. Des Lannisters donc. Et s’en serait fini de la famille Tyrell.

Voilà pourquoi Olenna rétropédale aussi violemment lorsque Tywin la menace de condamner Loras au célibat.

Mais qu’est-ce que cette affaire à donc à avoir avec le passé de Mufasa ?

Nous sommes en l’an de grâce il y a un paquet d’années. Cersei Lannister, qui était encore jeune à l’époque (15-16 ans), s’ennuie à Port Réal où elle est supposée épouser un Targaryen, soit Rhaegar si sa femme meurt, soit Viserys quand il sera en âge de convoler.
Car Tywin a des projets pour sa descendance et il compte bien sur sa fille pour un royal wedding de première classe.
Dans le même temps, afin de consolider les pouvoirs de sa maison, il envisage de marier son fils Jaime à Lysa Tully. Dès que Cersei a vent de cette rumeur, elle échafaude un plan pour garder son frère à ses côtés, en le persuadant de devenir Garde Royal. Après tout, elle va épouser un prince. S’il prend le manteau blanc, ils ne seront plus jamais séparés.
Ce grand couillon de Jaime accepte assez facilement et Cersei n’a plus qu’à glisser l’idée dans les oreilles adéquates.
Mais, outre leur bêtise crasse et leur manque singulier de respect pour la sacrosainte LEGACY des Lannisters, les jumeaux ignorent qu’ils viennent de servir les noirs desseins d’Aerys II.
Le roi fou a pris ombrage de l’influence de Tywin qui était alors sa Main, et cherche à saper son pouvoir par tous les moyens. Aussi, quand il entend parler de cette idée de faire de Jaime un Garde Royal, il s’en frotte les mains et saisit la balle au bond.
En condamnant son fils aîné au célibat, il ne laisse à Tywin qu’une alternative : faire de son difforme de cadet Tyrion l’héritier de Castral Roc. Une perspective qui le révulse au plus haut point, comme nous avons pu le constater cette saison.

Rien d’anodin ou de gratuit dans cette scène donc, car elle éclaire non seulement le climat de tension entre Tyrell et Lannister, met en relief la fragilité de leur alliance, et rappelle par un jeu de miroir assez savoureux ce qui doit rester un profond traumatisme pour Tywin.

Bien, maintenant retrouvons le cours normal de notre programme.

«-C’est un pin’s maginfique, ser Loras.
C’t une broche, arriérée lady Sansa.
Peu importe, je suis trop au pinacle de bonheur de mon existence, présentement voyez-vous car c’est grave le rêve de toute ma vie d’épouser un homme avec la beauté de Zack Effron et la grâce de Taylor Lautner.
Ah vous aussi vous aimez Taylor Lautner ? Chic, ça nous fait un point commun, je pourrais vous montrer ma collection de posters.
Je n’en peux plus d’attendre notre mariage !
Pareil, ça sera trop beau. Y’aura des chevaliers, des écuyers, des danseurs, jongleurs et acrobates en tenues moulantes…. Et vous aussi. Dans une robe avec des manches. Une bien étrange coutume si vous voulez mon avis. »


Une photo qui enfin rend justice à la tenue de Sansa.

Comme se le demande Tyrion, il se pourrait qu’elle soit en effet celle qui aura le plus à souffrir de l’affaire du double mariage arrangé par Tywin. J’aime beaucoup que l’annonce faite à la pauvrette se passe hors champ. Tout ce qui précède depuis le début de la saison suffit largement à nous faire prendre la mesure de la catastrophe qui s’abat désormais sur sa jolie tête. Mais ce qui m’intéresse le plus, c’est ce qui peut bien se passer dans la celle de Shae.

Et encore, Sansa ne mesure pas la chance qu’elle a : son époux est physiquement peu amène et pour le voir, elle aura sans doute besoin d’une loupe vu qu’elle peut prétendre à jouer en NBA. Et puis c’est une saleté de Lannister, yeurk ! Mais c’est aussi le seul de toute la clique qui ne la trompera pas avec sa sœur, la respectera, l’appréciera, et la protègera.

Parce qu’il est comme ça le Tyrion, il a de l’affection pour les bastards, cripples and broken things. Et Sansa en est bien une, de broken thing. A tout prendre, elle semble donc gagner au changecar on imagine sans peine le bon Loras totalement délaisser sa jeune épouse qui mettrait un certain à comprendre que s’il passe un certain temps avec les palefreniers, c’est n’est pas par amour de l’équitation.
Oui, comme elle est triste cette image de Sansa en larme contemplant la navire qui emporte Littlefinger et son dernier espoir de quitter Port Réal. Mais elle l’est un peu moins pour nous, qui savons qu’elle vient de troquer une croisière avec pedobear contre le mec le plus cool de tout Westeros.
Petite digression sur la récurrence des plans mettant Sansa en scène regardant des bateaux, ou au bord de la mer. On devine qu’elle y passe le plus clair de son temps libre, à regarder ces navires qui fuient Port Réal, car on ne l’a pour ainsi dire presque jamais vue cette saison dans un décor autre que celui du littoral.

Mais bon, ces conneries romantiques à base de mer et de bateau qui flanquent la gerbe, c’est pour les tarlouzes de gamines comme Sansa. Nous on veut des hommes, des vrais ! Des hommes qui s’affrontent sur un ring avec des slips en cuir fluo percés de clous scintillants, avec des surnoms de badass et des uppercut in da face !

Nous retrouvons tout de suite la DobiouDobiouSamckdown pour le deuxième match de la soirée !
Oui, cette fois s’affrontent  »Looooooooooord Varyyyyyys’‘, l’Araignée de Port Réal !

Et looooooooord Petyr Baelish, Littlefinger, Mockingbird. Attention, le petit oiseau va sortir !!!

Et c’est Varys qui ouvre ce combat avec un headcissors how many swords on the throne takedown mais Baelish reste debout : « TUSAISPAS COMPTER connard ! », ça commence très fort ! On croirait un remake d’ Armageddon ! MUSCLE BUSTER de Littlefinger sur Varys ! IT’S OVER 9000 !!!! « J’ai gagné, j’m’en fous, j’ai gagné !!!! » Oh, Baelish vend un peu la peau de l’ours avant de lui avoir fait une planchette japonaise !
Et il attaque encore avec un « j’ai vendu Roz à Joffrey ! », comment Varys va-t-il s’en sortir ? Il est au tapi, avec Littlefinger sur la tête qui lui fait un face buster, j’ai du mal à croire que… « For the good of the realm ». Oh ça suffira pas ça, Varys… qui tente un coup de Chaos Pit mais pas de bol, Littlefinger l’envoie bouler du ring d’un « Chaos is a ladder ».
Varys est foutu, il est piégé comme un papillon dans une baignoire.

« ONLY THE LADDER IS REAL. THE CLIMB IS ALL THERE IS.”


Une idée de match pour la semaine prochaine.

GoT nous aura habitué à ne faire aucun mystère des motivations profondes de Littlefinger. Bien que j’ai apprécié son monologue de bad guy pour des raisons cosmétiques (excellent montage, rythme, et texte aussi, tout simplement), je dois dire que je n’aime pas trop cette manie de D&D à vouloir absolument déflorer le personnage.
Surtout lorsqu’ils ne font tenir ce discours sur le chaos et les opportunités qu’il compte bien saisir à Varys en personne, comme si cela ne porterait absolument pas à conséquence (en saison 1, il pouvait bien tout raconter de son amour déçu pour Catelyn Stark à Roz et Vulva, qu’est-ce que ça pouvait bien leur faire ?).
Pourtant, il semble évident depuis le début de la série que Varys voit clair dans le jeu de Littlefinger. Ce n’est pas Petyr Baelish, tout pétri de sa nouvelle importance de lord (ascension sociale, chaos is a ladder, tout ça), qui va le lui apprendre. Varys le sait filou, opportuniste et cette verbalisation n’est finalement rien d’autre qu’une forme de triomphe pour Littlefinger : il a l’argent, le pouvoir, le titre, il quitte Port Réal, se paye le luxe de mettre Varys en boite en lui révélant le destin de Roz… Bref, c’est une posture de vainqueur.
N’empêche, j’aimais tellement quand il dévoilait tout d’un coup en hurlant KAMOULOX ! …







Ainsi meurt Roz, elle n’aura guère servi à grand-chose, mais j’avoue que la voir ainsi épinglée de toute part sur le lit de Joffrey ne m’a pas fait plaisir. Une scène qui a cet immense mérite de nous renvoyer à notre haine initiale du roi, un peu oubliée depuis l’entrée en scène de Margaery qui l’avait presque adoucit à nos yeux.






J’ai dit beaucoup d’horreurs sur Roz, son inutilité, son rôle de prétexte à scènes de cul, mon intérêt renouvelé pour sa mission de sous-marin.
Mais Roz était aussi l’un des rares personnages dans cette série dont je ne savais rien du destin. Elle était la garantie de l’inattendu, et même si elle ne faisait souvent pas grand-chose, savoir qu’elle ne reviendra plus jamais (sauf si Thoros passe dans le coin) m’a fait vraiment mal au coeur.
Et ce qui m’a fait le plus de peine, c’est que Joffrey l’a tuée en appliquant les consignes données au début de l’épisode : head, tits, cock, so to speak.Tout d’un coup, la cible n’est plus un mannequin de paille, ce n’est plus un random PNJ venu crever sous l’épée d’un personnage principal, c’est une vieille camarade, celle qui nous aura permis de faire la connaissance de Tyrion et Jaime Lannister, la fille qui passait parfois dans le champ, qui portait sur ses épaules le concept de sexposition, grâce à laquelle nous ne sommes plus dupes du Grand Mestre Pycelle. C’était cette femme au bout du rouleau que l’on avait cru sauvée par Varys, qui nous avait donné de l’espoir pour Sansa, c’était aussi cette jolie rousse que l’on avait suivie de Winterfell à Port Réal, bref, c’était Roz, et pour toutes ces raisons, je pense qu’elle mérite un hommage.

A TRIBUTE TO ROZ











Oui c’est un peu rude, mais allez trouver une couronne avec « A notre prostipute préférée ». J’ai pris un truc approchant…

Je serais ravie d’avoir l’avis de non-lecteurs au sujet de cet épisode, qui me semble le plus sujet à critique de la part d’un lecteur qui peut avoir le juste sentiment que la série fait carrément n’importe quoi pendant 50 minutes. Pourtant, il me semble que « The Climb » est une forme d’aboutissement pour « Game of Thrones », la sacralisation finale des libertés prises avec les romans, un genre de grand bond en avant pour D&D qui s’affranchissent brutalement de GRR (qui sera scénariste la semaine prochaine) et construisent dans ce 6e épisode quelque chose qui leur est propre.
En fusionnant les destins d’Edric Storm et de Gendry, ils ont astucieusement permis que notre intérêt pour les magouilles de Mélisandre et Stannis se trouvent renforcées puisque nous seront désormais émotionnellement impliqués.
En concluant l’arc de Jon sur une scène extrêmement forte et finalement apaisante dans ce final cruel, ils mettent leur patte sur l’ambiance générale de la série et cela me va plutôt bien.
En suggérant une future rencontre entre Arya et Mélisandre, ils se sont fendus d’un spoil du livre 6 ou 7, pour lecteurs comme pour non-lecteurs, montrant pour la première fois qu’ils savent exactement où ils vont sur le temps long, qu’il connaissent la conclusion de la saga et qu’ils la feront quand et comme bon leur semble (on reparlera de cela une autre fois).
J’aurais donc tendance à mettre cet épisode un cran au dessus du précédent pour son audace et cette atmosphère délétère qui le baigne tout du long. Dans les affrontements Olenna/Tywin et Varys/Littlefinger, da,ns la scène du repas chez Roose Bolton, les masques sont tombés, et la violence des mots préfigure les chocs à venir, créant un climat de tension presque insupportable.
Trois épisodes encore avant la fin de cette saison 3, qui pour l’instant est de très loin la meilleure qu’aura connu la série, qui est désormais bien plus qu’une transposition du roman à l’écran.
Que D&D soient infidèles à GRR, je m’en fiche. C’est presque ce qu’ils font de mieux, et plus ils seront libres, meilleurs ils seront.
Je disais plus haut que Barry brisait le 4e mur mais Littlefinger n’était dans le fond pas en reste : « Chaos is a ladder« . C’est un peu ce que j’ai ressenti devant cet épisode. Je kiffe trop les échelles.

PS : je remercie bien bas M’sieur Fewer, boltoniste et stannisien convaincu qui a gentiment bricolé de ses blanches et si delicates mains le meme “Who could trust this guy ».

PS : et pour le remercier, ceci

Un commentaire Ajoutez les votres
  1. Aaaah la critique de la semaine !

    Même si j’ai beaucoup aimé l’épisode, je suis un peu plus mitigée sur certaines scènes, notamment avec les sauvageons. Alors que la Garde de Nuit a l’air de mettre deux saisons à faire 10 bornes, eux c’est quasi de la téléportation. Ils décident d’attaquer le mur et le lendemain ils font un barbec dessus. Ça fait un sacré rythme pour la randonnée raquettes ! Mais bon, format de la série oblige, toussa … Les scènes des sauvageons me donnent néanmoins une impression de trop grande rapidité : on ne s’attache pas, tout s’enchaîne sans grande profondeur.

    J’ai évidement adoré le duel au sommet. Tywin et Olenna en vieilles peaux acariâtres, priceless !

    Je me suis également bien marrée en voyant Brienne dans sa robe de Lady. Le rose bonbon lui va si … euh … bien ?

    Comme vous je me suis mise en mode lectrice Omâgâd en entendant la réplique de Mélisandre. Elles vont se revoir ! yeaaaah (enfin si Arya arrive à décoller de son histoire dans les prochains tomes, parce que sans spoiler c’est quand même une avancée au compte-gouttes depuis un moment).

    J’avais totalement oublié Edric Storm alors je me suis bien demandé ce que c’était que cette histoire avec Gendry. Après avoir relu le wiki de la Garde de Nuit, tout s’explique bien mieux.

  2. @ Rhapsodie : en fait c’est pas tant la rapidité du voyage des Sauvageons que la durée des scènes qui leurs étaient consacrés pendant cette saison. On n’a eu le temps de s’attacher à personne ou d’apprendre à apprécier les personnages. Ygrid comprise d’ailleurs. Je ne sais pas trop comment un non lecteur peut la percevoir actuellement. Sur la rapidité de leur voyage c’est clair, on dirait qu’ils ont trouvé le téléporteur de Littlefinger la saison dernière. Mais on peut se dire aussi qu’on ne suit qu’un commando parti très en avant du reste des tribus et que ce commando avance vite parce qu’ils voyagent léger et qu’ils connaissent parfaitement le terrain.
    Sinon, y’a un truc qui me gène un peu aussi : ils sont où les White Walkers et les wattmille zombautres censés hanter la forêt depuis le Poing des Premiers Hommes ? Non parce qu’entre le mode à la cool des Sauvageons et la séquence Camping Paradis de Sam, l’impression de danger et de mort qui rode n’a jamais été aussi faible…

    L’histoire d’Arya… C’était dans mes souvenir très long et pénible dans le Conflans mais ça redevenait pas mal après (no spoil) en partie pour le coté découverte et puis à cause de la curiosité que l’on peut avoir sur *chutchutpasdemarque* « Valar Morghulistoussa ». Du coup, là, on devrait y arriver assez vite, et c’est tant mieux (sinon ça va devenir aussi chiant que Bran, dont l’arc m’avait beaucoup intéressée à la lecture mais dans la série, ZzZZZzzzzzzz…. sans mauvais jeu de mot).

  3. C’est un excellent billet pour un excellent épisode !! J’ai adoré la confrontation Olena/Tywin, c’était jouissif !

    En tant que non lectrice, j’ai été vraiment choquée par la mort de Roz. J’ai toujours pensé qu’elle ne servait à rien, mais cette mort était vraiment cruelle. Je suis en revanche complètement perdue par rapport à Théon. Je ne comprends pas trop ce qui lui arrive et pourquoi. J’ai peur de lire la page de Théon dans la Garde de Nuit, j’ai pas trop envie d’avoir des spoilers mais je suis vraiment perdue.

  4. @ Ninie : continuez à rester perdue, c’est précisément le but de cet arc ! La révélation n’en sera que meilleure (et même les lecteurs en sont encore aux conjectures quant à l’identité de Barry, donc voyez, c’est vraiment fait pour brouiller les pistes)

  5. Excellente review.
    Merci entre autres pour le gif de la main de Jamie sur celle de Brienne. Ou comment un simple geste en dévoile tant sur leurs relations.
    Et ton compte-rendu sur le combat Olyenna – Tywin : brillant tout simplement. Je riais presque autant que devant l’épisode.
    R + L = J for ever^^
    Et j’ai aussi adoré le  » Jorah Mormont versus Sir Richard Carlisle »

  6. Je suis déçu par cet épisode, mais le mot est mal choisi.
    Inévitablement, dans une saison, y’a des moments forts, ce qui implique des moments faibles (merci captain obvious).

    après les sommets de la fin du 4 et l’ensemble du 5, ici, bon…ça papote, mais rien de bien transcendant. Et Baelish me gonfle depuis le début de la série. Sérieux, c’est quoi ce machiavélien à deux balles qui racontre à qui veut qu’il l’est ? (machiavélique). Bernanos avait bien montré cette naïveté des « réalistes » en leur rappellant que la moindre des choses pour être un parfait salaud sans scrupules ni parole, c’est…de ne pas le montrer !

    bon, l’épisode :

    -sam/vere : curieusement, ça m’a pas déplu. Je comprend très bien qu’ils fassent du feu (mais comment font-ils du feu? quand je vois comment ils galèrent dans koh lanta…). Sans feu, avec un chiard sur les bras, il meurt, non?

    -le trek de jon : un gros WTF pour ygritt « je sais que t’es un agent double, mais bien que je suis super proud de mon peuple libre et tout, comme je suis grave in love de toi je dis rien ». OK…
    Cela dit, la scène de la chute fonctionne bien. Suspense. Bien aimé. [EDIT : bien vu de la part de La Dame ce symbolisme de l’union nordiens-sauvageons par jon, j’y avais pas pensé, et en plus juste pile au milieu. Bayrou like this)

    -mélisandre. Beaucoup critiquent sa vitesse de déplacement, mais si je ne m’abuse, elle est partie dès l’épisode 1. On est au 6. Et son GPS, ce sont ses feux. En plus le remplacement du storm par taureau, ça rend *ce qui va se passer* plus émotionnel pour nous, lecteurs comme non lecteurs. Je valide donc. (mais je trouve curieux que l’ensemble de la FSB se soit convertie, même si c’est vrai que quand tu vois un mec te dire « c’est cette religion la seule vraie » ET ressuciter 6 fois un type, ça aide à y croire.)

    -olenna-tywinn : j’ai détesté le passage LGBT. Sérieux…on est dans un monde médiéval, pas au conseil des ministres de hollande. Demander à tywinn s’il a enculé des mouches ou des palfreniers, c’est aussi grotesque que le « ned est mon vrai père » du PDW.

    -Belle scène rajoutée, un peu comme cersei-robert, entre tyrion et sa soeur. La série tente vraiment de nous faire passer celle-ci pour une petite colombe : après les bâtards, voilà que ce pauvre joffrey -si gentil depuis qu’il connait la tyrrell- doit assumer la tentative de meurtre sur tyrion. Bon… Mais j’ai trouvé crédible ce « rapprochement dans la peine/notre père est méchant ».

    -Théon-machindontondoitpasdirelenommondieuquicelapeutilbienêtre : très bon. L’acteur qui joue mach.. est excellent. Pauvre PDW 🙁 Et une petite leçon de géographie du pas de calais nord est toujours bonne à prendre

    -bolton-brienne-jaime : EXCELLENT. Un simple steack fait comprendre la galère permanente que constitue la perte d’une main. Un simple couteau fait comprendre l’affection grandissante de brienne pour ilnyapasdhommecommemoi. Lord Bolton (un peu en retrait par rapport à sa perf jouississime de l’épisode précédent) place bien ses pions. Aussi hypocrite qu’un buteur italien tombant dans la surface de réparation.

    -Comme toujours, le jeu de visage de sansa est impec (du moins pour moi, je suis pas du tout objectif sur sophie turner). Scène comique avec loras, ou on apprend que la mode des pin’s est née à hautjardin. C’est vrai que le côté « le seul aspect que je montre de moi c’est que je suis gay », c’est un peu lourd, à la fin. On l’a compris dès la saison 1, mais là, pour le potentiel comique de la scène, c’était l’aspect à utiliser (j’espère qu’on verra quand même un jour l’aspect big warrior).

    -Impec aussi l’arrivée de tyrion chez lady sansa.

    (j’arrive à la fin, en général j’oublie toujours une ou deux scènes, je vais tricher et relire le papier de la dame (qui m’a fait pleurer de rire avec son « celui qui quand il va aux cabinets produit le PIB du Burkina Faso » !)


    ok donc j’allais effectivement oublier la fine équipe de stark.

    Quel traitement injuste tout de même pour ce pauvre mumure. Cela dit, contrairement à la dame, je vois bien moi le rapport entre les moulins et le mariage
    mumure : « oooh hé non, c’est toi qu’a fait une connerie »
    robb « ouais, sorry guy, cela dit, j’aurai pas besoin des frey si t’avais pas merdé avec tywinn ».

    ça se tient, je trouve.

    (au fait, « robb », c’est le diminutif de robert ou pas ?)

    -la scène varys-baelish : déjà évoqué plus haut. Cela dit, utiliser le thème du raven (déjà utilisé pour LA bourde de cat, l’arrestation de tyrion, est idoine. Plus que celui du corbeau, c’est bien le thème du chaos qui arrive.)

    -LA scène du jour : notre bon joff est bel et bien un connard. Merci ros ! (détails assez gores que je n’ai vu qu’en arret sur image : elle a bel et bien une flèche dans le vagin. Joff est une fiotte au combat, mais il tire aussi bien qu’arya !). J’ai bien aimé qu’on insiste sur ce caractère du roi (que je voyais moins sadique dans les livres) pour bien énerver les non-lecteurs (et même les lecteurs) avant les épisodes suivants.

    Merciiiii à La Dame pour cet awesomesque photo du roi légitime des sept couronnes ! (vous aussi La Dame, un jour vous benderez vos knees devant le rightful king)

    (PS : si vraiment J=R+L, alors GRRRM=KbF)

    PPS : cadeau pour La Dame et tous les lecteurs : j’ai trouvé un blog qui a un peu le même humour. Vous y trouverez notamment un démontage doigt par doigt de hunger games, et une charpie des thèses complotisto-occulto-débilo sur les pyramides d’égype, et enfin un démontage en règle de l’histoire de noé et son déluge -je précise toutefois que, bien qu’en accord avec l’auteur sur le déluge, je n’en reste pas moins croyant. Ce qu’il dit sur le suaire de turin ne me convainc pas du tout)

  7. Alors voilà mon avis de non-lectrice (j’assume) !
    J’ai également adoré l’épisode, et comme je ne sais pas du tout ce qui se trame je me pose tout plein de questions.
    Du coup… et ça doit être aussi un truc de lecteurs : J’ai cette sensation que depuis la saison 2 ya quand même pas beaucoup de choses qui évoluent dans la storyline de chaque personnage. Je veux dire, Daenerys, ok, ENFIN ça se réveille (j’avais overkiffé son parcours dans la première saison, c’était d’ailleurs quasiment que pour ça que je regardais la série à la base). Mais Bran, Arya, Robb… ça avance pas trop tout ça ! J’ai l’impression qu’ils sont tous bloqués dans leur parcours.
    Puis c’est la guerre, mais limite on en a plus trop l’impression. C’est devenu une guerre plus « dormante », on ne voit pas les batailles, on se demande où ça en est finalement cette guerre… Robb est dans la paperasse administrative…

    Et alors oui… WHERE ARE THE ZOMBIES !! Attend j’ai rêvé où la dernière scène de la saison 2 montrait une putain de horde de morts vivants avec Arthas et sa Frostmourne sur son Invincible avec des miliers de gens tous de pixels vêtus qui s’avancent vers les pauvres petits corbeaux effrayés ?
    WTF ? Yen avait pourtant vachement beaucoup. Puis ils étaient dangereux youdedieu. Mais tu as complètement raison : Ils sont passé où, tous ? Après tout, c’est pas EUX la vraie raison qui pousse les sauvageons ET la garde de nuit à fuir ? Et c’est pas EUX la vraie menace qui pèse sur tout Westeros un peu ?
    En tout cas c’était l’impression que j’avais dans les deux premières saisons (enfin, surtout la première) : « OMG cette histoire de derrière le mur c’est un coup à faire the big evil of the death de la série ». C’était le truc qui était le plus menaçant, je pense.
    Là bon, ils se battent tous entre eux, et même si c’est passionnant d’un point de vue écriture, mise en scène, attachement aux personnages, etc… bah… je la sens plus trop, la menace, l’espèce de peur sous-jacente, l’ennemi commun à TOUS finalement.

    Bref !

    Je disais que j’avais adoré l’épisode.
    Oui mais… pas dans tout.

    Et ya plein de trucs que je comprends pas, justement.

    – Theon je ne comprends absolument pas avec qui il est, et pourquoi. Le truc de la bannière avec la croix dessus, je commence à voir qui c’est, genre le mec qui est le « bras droit » de Robb, et donc je présume sa progéniture, et si je me rapelle bien c’est aussi eux qui ont capturé Jaime et Brienne. Donc en fait, tous ces mecs là, ils sont comme une espèce de communauté au service de Robb mais qu’en fait c’est rien que des traites ?
    – Où sont passés les loups ? On en voit plus aucun ? D’ailleurs Ghost, il est où celui là ? Il apparait comme ça à droite à gauche, on sait pas. Je pensais que les Starks devaient être super attachés à eux, ou un truc du genre. Pour Bran à la limite on sait qu’il n’est pas loin, mais pour les autres ? ça me frustre cette histoire !
    – Et alors je ne comprends absolument pas, mais alors absolument pas quelles sont les motivations de Mélisandre. Rallier le monde à son Dieu, ok, mais… pourquoi fait-elle tout ce qu’elle fait ? Et il est passé où son fils-fumée ? On l’a vu une fois puie poufpouf plus rien ? (vous me direz c’est peut-être totalement volontaire que les non-lecteurs ne le sachent pas…)

    Voualaaaaaa désolée pour le long commentaire !
    Hate de voir la suite !!!

    • Check les comz*
    • Voit que le sien à disparu*
    • Mange son PC*

    Bon on va en refaire du coup la version light :p

    C’est dingue plus les épisode sont bon plus le billet est excellent et je dis ça sans passer de pommade.

    Sinon comme…Pas temps de monde que ça parmis les lecteurs du livre , j’ai surkiffé , de mon point de vue cette sortie du chemin balisé par le livre est profitable au show qui n’est plus seulement La série tirée de… . Ca va permettre quelques surprises chez ceux qui lisent les bouquins et PAN c’est justement ce qui arrive avec Meli/Arya. Tain un petit évènement faisant plus ou moins référence à un truc dans ADWD bordel ( pour le coup on est autant perdu que les gens lambda ! Oo
    Après attention je comprends totalement que pour certains l’épisode soit en demis teinte, mais de là à sortir les torches et crier des It’s not ASOIAF anymore quand même les gens quoi X__x En plus c’est pas comme si on était pas prévenu. Si ça avait été le contraire les mêmes râleurs auraient déploré qu’on suit trop l’intrigue à la page prêt j’en suis sur…..

    Sinon pour revenir au billet , merci le coup de la couronne mortuaire de Ros va me faire la journée :p

    Petites remarque en vrac sur l’épisode :

    – Les Freys ces clodos made in Kaamelotte O__O choked
    – Arya , Badass toujours
    – Tywin/Olenna , excellent , comme quoi le cocktail cul/magouille/sang fonctionne mieux dans cette saison.
    – Littlefinger continue à en faire un peu trop mais son monologue final le fait redevenir mon fourbe favoris.
    – Joff , je plains limite l’acteur qui doit jouer un monstre pareil. 😀
    – Ros. Au moins sont calvaire est finit , je connais un Théon qui aimerait que ça soit pareil.
    – Best saison pour l’instant et vu la preview du prochain épisode ça risque de durer.

    Si ce message disparait aussi je vous préviens je boude et j’invoque Shubb Niguarth.

    ‘oilaaaaa
    – Jon/Le mur ça tue , il manquerait pas grand chose pour qu’on croit à son amourette , ptet juste l’impression du temps qui passe.

  8. ninie, concernant le petit Théon :

    Il a était trahit par ses propres hommes qui l’ont échangés contre leurs libertés, il se retrouve entre les mains d’un détraqué ( sans trop te spoiler ) qui s’est fait passé pour son « sauveur » dans le seul but de savoir ce qui s’est vraiment passé à Winterfell ( la mort ou non des deux enfants Stark ) mais ça lui permet aussi d’exercer ce qu’il aime le plus : La torture, qu’elle soit physique ou psychologique.

    Comprend juste qu’a partir du moment où Théon à cracher le morceau sur la situation de Bran et Rickon, il n’y a plus de pourquoi si ce n’est le plaisir qu’il procure à son tortionnaire.

    Après je ne sais pas comment D&D adapteront la suite de son calvaire donc je peux me tromper dans la mesure où même la rencontre Théon/Tortionnaire n’est pas la même.

    Normalement en cherchant bien, tu peux avoir une idée de la maison à laquelle appartient le nouvel ami de Théon.

  9. @ILDM ; pour les coms qui disparaissent pour cause de plantage, y’a un logiciel qui les conserve en mémoire, même si t’as pas validé ledit com : lazarus

  10. @Boras: merci pour l’explication ! Je vais revoir les scènes entre Théon et Barry, pour voir si je n’ai pas loupé quelque chose. En tout cas, ce pauvre Théon me fait beaucoup de peine. Bcp de gens le déteste, mais il me fait vraiment pitié.

  11. Ninie, bas Théon c’est un peut le pauvre type du trône de fer. Il n’est pas méchant, n’est pas très futé mais il fait des choix parfois idiot qui ont de lourdes conséquences.

    Théon, on le plaint autant qu’on le déteste.

    Si non petit indice concernant son nouveau poto : Le salopard a un lien très étroit avec le nouveau lit de Théon. Voilà j’en dirais pas plus !

  12. Super billet comme d’hab; j’ai particulièrement apprécié les 2 duels en mode catch.
    Sinon sur l’épisode j’ai trouvé aussi un peu gros que Mellissandre trouve Gendry aussi vite que ça mais ça passe. Sinon j’avais cru que que Joffrey pouvait être contrôlable par Margeary et en tirer quelque chose de passable mais c’est vraiment un cas social y a rien à faire

  13. @ Takara : pour te répondre sur « les Autres les big ennemis de tout Westeros », le problème c’est que justement il n’y a que les membres de la Garde et les sauvageons qui sont conscients de la menace (confère la scène où Alliser Throne se fait humilier à Port-Réal lorsqu’il présente à la cour la main pourrie du mort vivant). Bon après, ça n’empêche que la fuite de la Garde et celle de Sam et Vère est bien pourrie ^^

    Sinon encore un excellent épisode pour ma part. Alors dans l’ordre :

    – la scène Sam/Vère manque clairement de tension, franchement les balades au nord du Mur ça commence à être gonflant. Le seul bon point c’est de montrer de nouveau le poignard en obsidienne, au moins ça rassure pour la suite.

    – Osha et Meera qui s’empoigne presque pour des lapins… C’est juste n’importe quoi ^^ J’espère que l’on va vite arriver à Reine Couronne, qu’il se passe enfin quelque chose.

    – je ne suis pas d’accord pour la relation super rapide Jon/Ygrid : j’ai pas l’impression que ça se passait différemment dans le livre, donc ça me dérange pas vraiment. Et j’ai trouvé la scène de fin magnifique (un peu d’amour ça fait pas de mal de temps en temps ^^ En plus ça fait sourire Kit Harrington, alors moi ça me va ^^)

    – intéressante scène avec Melissandre, même si du coup ça change pas mal de chose sur ce qu’elle sait et pense savoir sur son culte. Et ce qu’elle dit à Arya m’intrigue, se reverront-elles un jour, ou n’était-ce encore qu’un clin d’oeil en rapport à ADWD ?

    – j’ai adoré le coup de trompette de Barry, ça m’a fait explosé de rire tellement c’était inattendu comme entrée en scène ^^ Ca me paraît quand un peu gros que Théon ne comprenne pas qui il a en face de lui : après avoir passé dix ans dans le nord, il doit quand même connaître la réputation de la famille… Bref j’aime bien la manière dont ils gèrent l’arc, même si l’ignorance de Théon me paraît incohérente.

    – ah les gueules de fouines des Frey, c’était énorme ! Et aller jusqu’à affubler l’un d’eux d’un handicap, belle finesse du détail ^^ Nombre de lecteurs s’insurgent contre la gestion de l’arc de Robb, notamment ses décisions stupides etc. Mais franchement il faisait autant de conneries dans le livre, certes pas forcément pour les mêmes raisons, mais n’empêche que le résultat reste le même.

    – excellente scène comme d’hab pour Brienne/Jaime, et je suis super impatient de voir le prochain épisode du coup ^^ On sent leur complicité naissante, et puis Brienne dans la robe c’était géniale ^^ (on ne l’a pas vue debout, mais ça n’avait pas l’air de lui aller si mal ^^).

    – demander à Tywin Lannister s’il ne s’est jamais laissé tenter par un petit palfrenier, c’était franchement tordant ! Par contre rendre toute la cour au courant des ébats de Loras, je trouve ça chiant parce que dans le livre à par quelques détails au détour de conversations, on ne rend presque absolument pas compte. Donc dans la série je trouve ça un peu too much (surtout en ce qui concerne Margaery plus tard…). Bref ça manque de subtilité tout ça.
    Ah et j’ai adoré le gif Olenna Tyrell vs Violet Crawley (que j’aurais bien vu en Olenna Tyrell d’ailleurs ^^), ça ça serait du match ! Ils ne pourraient inventer une autre vieille de ce genre juste pour nous faire plaisir ? Elle aurait été trop cool dans GoT ^^

    – c’était mignon la scène Loras/Sansa, la pauvre qui ne se rend compte définitivement de rien (du coup avec ce que je disais au-dessus, ça la rend beaucoup plus cruche qu’elle ne l’est je trouve) c’est vraiment cruel. La scène Tyrion/Cersei était une bonne idée, sauf la dédouaner encore une fois des saloperies qu’elle commet dans le livre, faudrait quand même pas abuser et la rendre trop gentille la Cersei.

    – Beaucoup n’aiment pas le traitement de Littlefinger, ils montrent trop ce qu’il fomente, et j’en fais partie. Mais je dois retirer ce que j’avais dis à propos de ses projets pour Sansa sur le forum de la garde de nuit, tout rentre dans l’ordre puisqu’il s’en va pour les Eryés (? je ne sais plus comment on l’écrit, et comme ce bon vieux Georges fout des y partout ^^) donc je pense qu’on ne le reverra pas avant un moment (j’espère).

  14. @ Syra : Et voici pour vous le combat !

    @ Fewer  :
    Sam/Vère : rien contre le feu non plus, c’est parfaitement logique compte tenu qu’il fait froid, du bébé et du fait qu’ils sont sans doute entourés de zombautres contre lesquels la seule arme qui vaille est le feu. Pas de souci à ce sujet. C’est juste leur allure très décontractée qui me gène un peu, l’absence de tout rappel de leur situation (allo, les zombies ? les Autres ?) et le « remember, mon poignard en verredragon » qui fait un peu téléphoné. D’autant plus que lorsqu’il a sorti sa lame, j’ai vraiment cru qu’un zombautre allait rappliquer en hurlant « Brraaaaaaaiiiiiiinnnnn !!!!! » et que *pifpafpouf* Egorgeur spotted. Mais non, à la place j’ai eu une berceuse. Ok…
    Jon : bah pareil, c’est un peu mal fichu, l’histoire de Jon au-delà du Mur et l’ennui c’est que ça fait deux saisons que ça dure. Espérons que ça s’arrange maintenant qu’il repasse de l’autre bord…
    Mélisandre : la conversion de toute la Confrérie c’est une facilité scénaristique, en effet, parce que de mémoire, c’était assez hétéroclite dans le bouquin. Ceci dit, le mec qui me promet la résurrection preuve à l’appui quand je risque ma vie tous les jours que mes 7 dieux font, ben oui, moi aussi je crois que je me convertis direct.
    Olenna/Tywin : tu n’es pas le seul à t’en plaindre (ou alors tu es le même que celui qui s’en plains sur la GdN ^^) mais je ne pense pas qu’il faille y voir une volonté de normaliser l’homosexualité dans cet univers. Simplement, Olenna et Tywin jouent à masques découverts. Dans les livres, il est dit à plusieurs reprises, subtilement certes, mais tout de même, que toute la cour connait les penchants de Renly et Loras. Ce n’est pas un secret. C’est juste que l’on en parle pas. D’ailleurs, je n’avais rien grillé du tout comme beaucoup je crois à la lecture, ce n’est que plus tard que l’on m’a ouvert les yeux que j’ai réalisé que « holy shit, mais oui ! » A la relecture, c’était devenu tellement limpide que je me suis faite un bleu au front à force de me facepalm sur le sujet. Dans cette scène, Olenna n’a finalement rien à cacher, Tywin sait, tout le monde sait, et alors, où est le problème ? Du moment que Loras fait ce que l’on attend d’un homme comme lui => épousailles, production d’un héritier, maravage des faces des impies qui osent défier sa maison (et on sait qu’il s’y entend très bien). Donc nier l’évidence devant Tywin ne servirait à rien. Pire, cela la placerait en position de faiblesse face à une vrai tueur en joute verbale. Donc, elle ne peut qu’assumer les tendances de son petit fils. On est en privé, ils discutent entre adultes qui jouent très gros, bref, y’a pas à s’embarrasser d’un petit secret plus si secret que cela. Enfin moi, je l’ai perçu de cette façon. On note d’ailleurs, que Tywin, qui à mon avis se persuade qu’il n’y a rien entre Cersei et Jaime (méthode Coué I has it) use de la même tactique. Il ne nie pas, mais pointe que si jamais cela était vrai, alors les prétentions d’alliance de Hautjardin ne valent plus rien car Joffrey n’est pas roi. Alors si elle veut les miches de sa précieuse Margaery sur le trône, Olenna ferait bien de la fermer. Et là, c’est jeu, set et match, reste à la crucifier avec la menace de caser Loras dans la Garde Royale. Mais la partie est déjà gagnée. (putain ce dialogue est trop fort)
    Sur Loras, oui, quel dommage qu’on n’entende guère plus parler de ses exploits guerriers car en effet, il est jeune, beau et il se paye le luxe d’être LA fine lame du moment. Plus fort que Jaime Lannister qu’il a défait en tournoi un an avant que la série ne commence si je ne m’abuse (le fameux tournoi où fut mise en jeu la fameuse dague qui servira à presquetuer Bran dans son lit), une pure machine à viander (il démontre sa bravoure et son talent à la bataille de la Nera où il fait très forte impression). Mais pour l’instant, la série ne montre de lui que le godelureau à frisettes. C’est un peu dommage. Comme j’ai trouvé dommage l’occultation de son deuil et de son chagrin. Renly et Loras c’est une des histoires les plus intenses et les plus bouleversantes de ce livre,en grande partie parce qu’on en ressent toute la force après la mort du jeune Baratheon, au travers de la douleur de Loras, justement. Qui est une foutue machine de guerre.
    Cersei/Tyrion : je n’en ai pas parlé de cette affaire de la tentative de meurtre attribuée à Joffrey. Divergence là aussi d’avec les livres, si je me souviens bien, mais je me demande si cette révélation de Tyrion ne va pas l’emmener plus facilement (avec le spectateur) à d’autres déductions sur d’autres évènements non élucidés (j’espère que vous me suivez :p ).
    Roose Bolton : arf, quelle belle analogie ^^.
    Starks&Co : oui, Robb pour Robert Stark king in the North. Hommage au grand ami de Ned, Robert. De la même façon que Jon Snow c’est un hommage à Jon Arryn, soit un clin d’œil d’Eddard à ses deux plus chers amis.
    Tiens, se serait bien de faire un point sur les prénoms, d’ailleurs => Bran pour Brandon, un nom très vieux et prestigieux dans la famille (Brandon le Bâtisseur qui a construit le Mur et Winterfell selon la légende), nom que portait le frère aîné de Ned, d’ailleurs. Rickon pour Rickard, là aussi un nom courant chez les Stark et les Karstark aussi, hommage au père de Ned. On remarque que sa priorité a été de montrer un signe d’allégeance à son roi en prénommant son premier né Robert, c’est intéressant, ça. Pour les filles, c’est plus dur à dire, mais si on compare avec les classiques et fleurant bon l’IRL Lysa et Catelyn, Sansa et Arya doivent être des prénoms du Nord.
    Côté Lannister, c’est pour moi le mystère. Tywin, Tytos, Tygett, Tyrion, sont des noms qui claquent dans la gueule, qui en imposent et se marient bien avec la noblesse du nom Lannister (si c’est super classe comme nom de famille), mais quand Tywin a un premier fils, il l’appelle Jaime. Daffuq ? Soit le prénom le plus naze de toute l’univers ASOIAF après Tourte Chaude. Et pour son contrefait de nain de fils cadet, paf Tyrion. Alors quoi, Jaime, parce que dans la famille de sa femme adorée, Joanna, on aime bien la lettre J ? Mouais… GRR, j’exige des explications parce que je suis démunie. Mais par contre, intéressant, Joffrey, ça commence aussi par un J. Choix de Cersei ? Je n’en sais rien. En tout cas, son deuxième fils se prénomme Tommen, ce qui fait déjà vachement plus Lannister.
    De rien pour la photo, et encore merci pour le meme !

    Et je ne peux qu’abonder dans votre sens au sujet de Nioutaik, une excellente maison que je recommande chaudement ainsi que feu mais toujours si savoureux à lire et relire Magazine 42 dont il était le rédac chef.

    Sur le suaire, bien que je ne crois pas des masses à la thèse de l’Eglise (empreinte du corps du Christ, oui, certes, mais comment ?), il me semble que des analyses de fibres issues du centre de la toile ont bien démontré que la datation tourne à 100 ans près (mes souvenirs ne sont pas exacts, mais c’est un truc du style) autour de l’an zéro. Donc, empreinte du corps du Christ ou pas, comment s’y est-on pris pour obtenir cela à cette époque ? Voilà qui est extrêmement intéressant. Et d’un point de vue général, le saint suaire est une très belle relique particulièrement saisissante. Mais on ne va pas débattre du culte des reliques ici, même si le sujet est passionnant (ou alors par messages, maintenant que vous connaissez le chemin 😉 ).

    @ Takara : cette sensation de sur place est normale. Première parce qu’elle existe dans les livres. Certains personnages avancent trèèèèèès lentement et la série parvient à le corriger à peu près (Arya) ou pas (Bran, plus chiant dans la série que dans les livres où j’avais trouvé son arc passionnant d’un bout à l’autre, en grande partie grâce aux mystérieux Reed, d’ailleurs). Après, il y a ceux que l’on ne voyait guère et qu’il faut bien traiter sur le devant de la scène dans la série. Enfin ceux, celui, car il s’agit de Robb. Cat était le seul point de vue sur son fils et pendant son escapade à Accalmie, on perdait le roi du Nord de vue, pour ne le retrouver que marié à Jeyne Ouestrelin (remplacée ici par Talisa). Et puis il était souvent en campagne, donc on ne le retrouvait que de manière assez épisodique. Là, il lui faut de la présence à l’écran, et ce n’est apparemment pas facile d’en faire quelque chose de bien parce que oui, sans le point de vue hautement partial de Cat sur son fils (et oui), on ne peut que constater sans fard les erreurs du Jeune Loup et s’enliser en même temps que lui dans sa campagne militaire qui semble en train de tourner court. Mais rassures-toi, ça va recommencer à bouger maintenant.

    Je l’ai dit plus haut, oui, l’impression de menace au-delà du Mur est de plus en plus ténue. Très dommage, ils ont intérêt à mettre rapidement le paquet pour nous rappeler à tous que le vrai danger, ce n’est pas un Reich de 1000 ans pour Joffrey ou Dany, mais bien l’Hiver. Vous savez, D&D, celui qui vient…
    Au sujet de Theon, wait and see… Mais ta piste est la bonne.
    Oui, l’absence des loups est regrettable, mais peut-être qu’à part Eté (et Fantôme, quand même, sisi), ils ne sont finalement pas si importants. Désolée pour toi, mon vieux Vent Gris…

    Pour connaître les motivations de Mélisandre, il faut attendre un chapitre consacré à son point de vue dans ADWD. Moi j’en suis tombée de ma chaise parce que j’imaginais plein de choses à son sujet mais certainement pas cela…
    Dernière chose : on ne s’excuse jamais quand on fait un long commentaire. Les longs commentaires, c’est le bien. C’est précisément ce que je suis en train de faire en plus :p

    @ILDM : j’ai cherché dans les spams (qui sont très nombreux en ce moment d’ailleurs) mais votre commentaire n’y était pas. Je dis ça parce que Turel s’est fait avoir de cette façon la dernière fois et depuis je vérifie avant de tout effacer d’un geste rageur en hurlant « VOUS NE PASSEREZ PAS » que personne ne s’est fait happer par accident. Mais là, ce n’était pas le cas. En tout cas, le conseil de Fewer est un bon conseil à suivre.
    Nous sommes donc deux à vraiment aimer cet épisode, c’est toujours bon à savoir ^^.

    @ Boras : c’est un très bon résumé de la situation. Et c’est en le lisant que je mesure combien pour un non-lecteur, cet arc peut être perturbant.

    @Llorente : non mais c’est pas grave, Joffrey, c’est un peu comme Dexter. Margaery peut le contrôler du moment qu’elle le laisse exprimer ses pulsions de temps en temps 😉 Se sera pas la première fois qu’un noble devra cacher ce genre de lourd et sinistre secret. OHMONDIEU, Joffrey c’est Gilles de Rais…

    @ Nicolas : pareil sur la fin de l’épisode, j’ai lu que beaucoup la trouvaient niaise mais je n’ai pas eu du tout ce sentiment (pourtant, je suis du genre à détester les violons), pour les raisons que j’ai développé dans le billet.
    Mélisandre/Arya : non, pas de clin d’oeil ADWD, plus certainement de TWOW ou pire, de ADOS, mais là, beh on peut pas savoir, c’est dans la tête de GRR (et de D&D car ces saligots savent TOUT).
    Theon : moi aussi la trompette m’a fait marrer. Et sur l’ignorance de Theon, il y a aussi dans la série le fait que toute une histoire concernant, disons ses hôtes, a été occulté, ce qui fait que l’on a jamais préparé le terrain de leur réputation, des rumeurs, des on-dit. Du coup, entendre Theon dire « ah mais si, on m’a fait un portrait parlé de vous une fois, j’aurais dû vous remettre tout de suite, je suis con dès fois ! » ça aurait fait vraiment téléphoné. Là, on le laisse, avec le spectateur, à des supputations. Et son hypothèse Karstark était très bonne, d’ailleurs car je suis sûre que pas mal de non lecteurs en étaient arrivés à la même conclusion que lui. D’ailleurs, toujours plus loin dans le mind fuck : Barry lui dit après l’avoir sauvé des Nazguls « Winter is Coming », histoire de le rassurer (flattant son côté Stark), mais se présente plus tard comme un Fer-Né… En gros, il s’invente la même identité que Theon (un mec des Îles de Fer exilé sur le continent) afin de mieux le mettre en confiance : BARRY TU ES BRILLANT !!!
    Jaime/Brienne : on la verra dans sa belle robe de princesse Disney encore la semaine prochaine. Je me demande si la dite robe descend jusqu’à ses chevilles. Parce qu’il faut pouvoir l’habiller, la Brienne et ses 2m10 au garrot !
    Freys&Starks : oui, l’un des deux boitait, c’est ça ? Je ne l’avais pas du tout remarqué ! Mais c’est un super clin d’oeil, j’adore. Et oui, je l’ai dit plus haut, les conneries de Robb, c’est comme les conneries de Ned, on ne les ressentait pas aussi fortes à la lecture, parce que les romans sont uniquement bâtis sur la question des points du vue. N’empêche, je pardonne plus volontiers ses erreurs à Robb, à cause de sa jeunesse et de circonstances très dures auxquelles il doit faire face sans être forcément encore armé pour. Enfin dans les livres, parce que l’erreur Talisa dans la série, elle est vraiment impardonnable (et injustifiée).
    Viola Crawley : Maggie Smith aurait fait une super vieille Nan, mais je crois que le personnage est mort maintenant (et l’actrice qui la jouait aussi, d’ailleurs).
    Littlefinger : oui oui, il s’en est allé. Mais quant à savoir si on le reverra avant longtemps où pas, rien n’est moins sûr. On pourrait bien suivre ses aventures dans les Eyries.

    Rien à voir, mais qui attend désormais les Martell comme le Messie parmi vous ?

  15. (perso je les attends, mais pas comme le messie, faut pas exagérer). Hate de voir un certain duel)

    aaah, donc rickon, c’est richard. Robert, Jean, Richard, sont très francophiles dans le nord. (early capetiens, I presume).

    J’ai pas compris : c’est une allusion à quoi, le frey boiteux?

    (c’est vous donc, le critique de hunger games?)

    intéressant, vos analyses des prénoms. J’avais jamais réfléchi à la nazitude de jaime (comme prénom).

    (oui, commentaire court,donc c’est le mal mais bon, j’ai fait mon quota pour la semaine^^)

  16. Bon ben vu que tout a déjà été dit, je ne répondrais qu’à la dernière question de La Dame: OWI les Martell, j’ai tellement hâte de les voir. Ca va nous rajouter un peu de princesses guerrières, en plus, je sens qu’on va pas s’ennuyer avec eux.
    Et je pensais à autre chose mais … J’ai oublié quoi. Ah si, ils sont sensés arriver quand ? La semaine prochaine ? J’ai pas trop fait attention au trailer en fait …

  17. Je ne suis qu’à la moitié de ce billet, et heureusement que je suis seul chez moi car je ris comme un bennet devant ce « diner presque parfait »
    c’est énorme!
    En tout cas moi je met un 21/20 pour l’ambiance de ce billet

  18. A y est, fini de pouffer bêtement sur ce billet!
    Magnifiques commentaires catchiens, je vous verrais bien à la place de Christophe « simplementdeuuuuuux » Agiuse. Et tout le billet a été un régale, (je bis mes compliments je sais)

    @Boras: je ne suis pas entièrement d’accord avec votre analyse faite au sujet de Barry. Barry ne torture pas Théon pour connaitre la vérité sur ce qui est advenu à Bran et Rikkon, il s’en contre-fiche. On lui a dit qu’ils sont mort ça lui suffit. Il torture Théon, UNIQUEMENT parce qu’il a le droit de le faire et que ça lui plait.
    Les informations qu’il reçoit c’est que du bonus.

    @Takara: J’ai eu la même discussion avec un ami non lecteur aussi.
    Si on prend le mur avec les 3 chateaux occupés, on a (Ombrageuse, belliqueuse) Tour Ombreuse (les meilleurs) à gauche, Château Noir au centre et Fort Levant à droite. L’expedition de la GdN les a amené au poing des 1er homme, soit à la verticale de Tour Ombreuse. Jon lui se rend un peu plus loin sur la laiteuse, mais pas trop loin non plus.
    Les zombautres attaquent la GdN au poing, ce qui les forcent à retourner à château Noir en passant par l’auberge du souriant Craster.
    Les zombautres sont donc entre les rescapés de la GdN et les sauvageons encore plus au nord.
    Le groupe de Jon arrive après coup au poing pour voir qu’il ne reste plus grand monde. Le reste des sauvageons est toujours à la traine (100.000 pelés, dont femmes, vieux, enfants et mamouths s’est long à se mouvoir)
    Une fois au poing des premier hommes le groupe de Jon va piquer au mur entre Tour Ombreuse et Chateau Noir (un frère de lagardedenuit pourrait même dire au niveau de quel fort ils vont grimper, mais moi j’en suis pas capable)
    Ce qui fait que le groupe de Jon, plus petit, va plus vite que les 100 corbeaux blessés, mais aussi qu’ils ne visent pas le même point du mur et qu’ils passent très loins des zombeautres.

    @Fewer: Un grand merci pour les liens vers ce nouveau blog, après celui de connard voilà un autre lieu de perdition où aller gaspiller mes heures de sommeil!

  19. ah ben avec cette explication géographique,ça devient clair. Moi aussi je me demandais ou ils étaient passé, les glaces à l’eau. Merci turel !

  20. PS: Plus que les Martell, moi j’attends surtout la devinette de Joff sur les dorniens à son oncle.

  21. Turel, oui dans le livre c’est le cas mais apparemment dans la série, la « fausse évasion » est orchestré pour deux raisons :

    – Mettre en confiance Théon afin qu’il se livre, que ça soit sur les deux Starks, sur les intentions de son père/soeur, etc…

    – Et affin de mieux le torturer encore une fois.

    Bon après, la série ayant pris de nombreuse liberté concernant passage, je me permets de formuler des hypothèses pouvant être inappropriées.

    Il est évident que notre cher Bâtard voit en notre Théon un nouveau compagnon de jeu et non un devoir à effectuer pour la mémoire des enfants starks.

  22. @Boras:Dans les livres, les conditions de vie et les jeux de Barry (oui je garde le nom trouvé par La Dame afin de ne donné aucune indication aux non lecteur sur ce personnage) nous sont révélés après coups par Théon et son traumatisme. A ce jour on ne sait toujours pas ce qu’il lui a avoué durant ces séances particulières. Cependant voir Barry investit d’une mission par qui que ce soit pour apprendre la vérité sur la mort des enfants Stark ça serait fausser l’image du personnage en question « if you thing there will be a good issue…then you didn’t pay any attention »

    Je viens de revoir la séquence de l’aveu de Théon: Barry n’oriente en rien les questions vers les Stark ni sur la prise de Winterfell; il lui parle de son départ des îles de fer puis de la loyautés des fer-nés envers sa soeur et son père. C’est Théon qui descend dans ses souvenirs. Barry est surpris qu’il arrive sur le chapitre de la mort des enfants. Il demande juste confirmation de l’identité des enfants.

    Si il a un but… la recherche de la vérité n’en fait pas partie.

  23. Ce qui me charme le plus dans cette série, et c’est confirmé par cet épisode, c’est sa sincérité artistique. Bien entendu, il y a quelques raccourcis et des boobs superflus, mais on sent quand même assez manifestement la volonté de bâtir des épisodes cohérents (dans leurs thématiques, dans leur traitement), un univers authentique et des personnages épais. J’ai été franchement touché par quelques indices de ce degré de qualité dans l’épisode 6 : Sam qui prend le temps de pousser la chansonnette, les aveux de Thoros de Myr sur ses crises de foi(e), le steak, la gêne de Tyrion au moment de bousiller les rêves de Sansa, etc … Tout ça est très sensible. Au-delà de l’intérêt narratif, on a vraiment envie de passer du temps dans cet univers.

    Quant au billet, toujours un plaisir.

    et j’ai bien hâte celui de To the …

  24. @ Rin : Sauf erreur on devrait les voir l’or de la prochaine saison avec le très classieux Oberyn Martell aka la vipère rouge , un type fun (pas encore été casté non ?) Sinon encore une fois content que l’épisode plaise ici , moi c’est surtout les non lecteurs de mon entourage qui l’ont le plus aimé….(Bon je me suis rematé la fin , ils auront réussis à faire un truc sympa avec Ros ptet qu’on va avoir quelque chose de sympa pour Talissa….Mmhm…mouais….)

  25. @ ILDM : n’ai aucun espoir concernant Talisa. Comme Sansa le disait la saison dernière : « The worst ones allways live »…
    Les Dorniens ne sont en effet pas encore castés. On devrait avoir des nouvelles à ce sujet soit en toute fin de saison (comme pour Barry l’année dernière) et à la fin de l’été. Can’t.wait.

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